La capacité des psychédéliques à augmenter la neuroplasticité a de profondes implications pour le traitement de la santé mentale dans son ensemble. Les traitements actuels disponibles pour la plupart des difficultés mentales peuvent entraîner des effets secondaires extrêmement pénibles ou dangereux. Les psychédéliques font partie des substances les moins dangereuses que nous connaissions. Par conséquent, leur capacité à faciliter le recâblage des circuits neuronaux impliqués dans l’humeur, la récompense et la cognition peut offrir un outil puissant pour surmonter les schémas de pensée et de comportement rigides et négatifs. Ce sont ces schémas fixes qui seraient la cause sous-jacente ou le résultat de nombreux troubles de santé mentale.
La littérature abondante sur la thérapie assistée par les psychédéliques suggère que ces composés peuvent induire des améliorations significatives et durables dans une série de conditions, notamment :
- Trouble dépressif majeur
– Troubles anxieux, tels que l’anxiété généralisée et l’anxiété sociale
– Trouble de stress post-traumatique (SSPT)
– Trouble obsessionnel-compulsif (TOC)
– Troubles liés à l’usage de substances, y compris la dépendance à l’alcool et au tabac
Les psychédéliques peuvent évoquer de puissantes expériences subjectives qui favorisent un sentiment d'unité, de transcendance ou de catharsis émotionnelle. C’est cela qui peut permettre de « réinitialiser » les schémas neuronaux bien ancrés et de créer des opportunités de changement psychologique.
À mesure que la recherche progresse, les psychédéliques deviendront probablement des outils précieux et sûrs pour augmenter la flexibilité psychologique et élargir la capacité de croissance personnelle et de conscience de soi. Cependant, il est important de reconnaître que les profondes altérations de la connectivité neuronale induites par les psychédéliques soulèvent également d’importantes considérations de sécurité, soulignant la nécessité d’un cadre clinique soigneusement contrôlé et d’un soutien thérapeutique approprié.
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Je fais confiance à la recherche sur les psychotropes, en particulier dans les troubles neurologiques comme la démence ou la maladie d'Alzheimer. Cependant, il existe des recherches sur ce sujet, il y en a sur l'utilisation des psychotropes dans la maladie CADASIL, donc je suppose qu'il y a un vaste domaine à explorer
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