in this article
- Introduction
- Définition des Arts Martiaux
- Définition des Enthéogènes
- Kilindi Iyi
- L’Histoire de la Boxe Ivre
- Ninjitsu
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Les arts martiaux et des substances psychoactives, quel étrange sujet non ?
Mais pourquoi y’aurait-il un usage de “drogues” dans une pratique comme les arts martiaux qui ont quand même un code d’honneur basé sur la discipline ?
Pourtant, loin des temps moderne où les psychotropes sont vu comme une manière nocive de rechercher le plaisir et où l’expérience récréative se cache bien des secrets.
Bien qu’aujourd’hui au 21ème siècle, nous pensons être à la pointe de l’évolution, il est plus que probable que dans l’histoire de l’humanité, certains humains avait un niveau bien plus élevé que les meilleurs combattants actuels dans les arts martiaux.
Dans cet article on va revenir aux origines des arts martiaux et comment des substances psychotropes de tout genre comme l’Amanita Muscaria ont joué un rôle dans l’évolution des techniques de combat qui évoluent depuis des millénaires.
Je partagerais aussi mon expérience personnelle dans mon entraînement aux Arts martiaux influencé par l’usage d’enthéogènes que j’ai expérimenté depuis ma vidéo sur le sujet.
Les arts martiaux sont bien plus que des systèmes codifiés de techniques de combat ; ils sont une exploration fascinante de l’harmonie entre le corps et l’esprit. Développés à la fois pour la défense personnelle, la formation militaire, et la compétition sportive, ils offrent un éventail riche de pratiques, allant des traditions séculaires telles que le judo, le karaté, le kung-fu, et le taekwondo, jusqu’aux disciplines modernes comme le MMA (Mixed Martial Arts). Ces arts nous invitent à une immersion totale dans un voyage de maîtrise corporelle et d’éveil mental.
“Arts” :
Origine : Le terme “arts” vient du latin ars, qui évoque l’idée de compétence, de maîtrise et de savoir-faire. Il décrit la pratique assidue et la discipline qui sont nécessaires pour atteindre une maîtrise parfaite. Les arts martiaux sont alors vus comme des pratiques qui fusionnent technique et fluidité, presque comme une danse sacrée entre l’esprit et le corps.
“Martiaux” :
Origine : “Martiaux” dérive du latin martialis, en rapport avec Mars, le dieu romain de la guerre. Ce terme imprègne les arts martiaux d’une aura mystique, associée à la lutte et à la stratégie. En français, “martial” évoque non seulement la guerre, mais aussi un voyage intérieur de transformation et de force personnelle.
Ainsi, le terme “arts martiaux” peut être interprété comme un voyage dans les “compétences de combat” ou les “habiletés de la guerre”, mais avec une profondeur spirituelle et psychologique. Ces disciplines intègrent des techniques de frappe, de projection, et de verrouillage, tout en cultivant des aspects mentaux essentiels tels que la concentration, la discipline, et la stratégie. Elles offrent un espace où le pratiquant peut explorer et transcender les limites du soi, semblable à un voyage intérieur psychédélique où la transformation personnelle se rencontre avec la maîtrise physique.
Les arts martiaux ont une histoire aussi vaste et diversifiée que les effets psychédéliques eux-mêmes. Leur évolution à travers les âges révèle une richesse culturelle et spirituelle :
En Asie : Les arts martiaux traditionnels comme le kung-fu, le judo, le karaté, et le taekwondo plongent leurs racines dans des traditions profondes et des philosophies mystiques. Le kung-fu en Chine est influencé par les principes taoïstes et bouddhistes, offrant une quête spirituelle semblable à un voyage intérieur guidé par des psychédéliques. De même, le judo et le karaté, avec leurs origines japonaises, sont marqués par une fusion de stratégies de guerre et de développement personnel qui résonne avec l’exploration psychique et la croissance personnelle.
En Europe : Les arts martiaux médiévaux européens, avec leurs techniques de combat à l’épée, à la lance, et à mains nues, ont été codifiés dans des traités anciens. Ces pratiques, bien que centrées sur le combat, cachent aussi des secrets de stratégie et de maîtrise de soi qui rappellent les explorations psychédéliques des états de conscience modifiés.
Les arts martiaux, tout comme les expériences psychédéliques, continuent d’évoluer, intégrant de nouvelles techniques et philosophies tout en honorant les traditions anciennes. Ils sont pratiqués non seulement pour la self-défense ou la compétition sportive, mais aussi pour le développement personnel et la quête spirituelle, offrant un chemin vers une compréhension plus profonde de soi-même et du monde qui nous entoure.
Les enthéogènes sont des substances psychotropes utilisées principalement pour induire des expériences spirituelles et religieuses profondes. Leur usage transcende la simple exploration des états modifiés de conscience, car ils sont souvent intégrés dans des rites sacrés, des cérémonies et des pratiques spirituelles visant à atteindre une compréhension plus profonde de soi et de l’univers. Ces substances, qui incluent des plantes et des champignons sacrés comme les ayahuasca, les psilocybes, et le peyotl, jouent un rôle crucial dans diverses traditions culturelles et religieuses à travers le monde.
“Enthéogène” :
Origine : Le terme « enthéogène » est construit à partir du grec, ἔνθεος (entheos) qui signifie « inspiré, possédé, rempli du divin » et γενέσθαι (genesthai) signifiant « devenir ». Ainsi, un enthéogène est une substance qui est la cause d’une inspiration, d’une sensation ou d’un sentiment à connotation spirituelle ou divine. Cela reflète l’idée que ces substances sont perçues comme des moyens pour accéder à des dimensions spirituelles ou transcendantales.
Le terme “enthéogène” peut être compris comme une substance qui ouvre les portes à des expériences spirituelles profondes, permettant une connexion directe avec des aspects plus élevés de la conscience. Ces substances, par leur capacité à altérer la perception, offrent aux individus une opportunité unique d’explorer des dimensions spirituelles et psychologiques, souvent comparables à un voyage intérieur mystique ou chamanique. Les enthéogènes facilitent des états modifiés de conscience qui peuvent mener à une meilleure compréhension de soi, à une connexion plus profonde avec la nature et à une expérience directe du divin.
Les enthéogènes ont été utilisés dans diverses cultures et traditions depuis des millénaires, révélant une richesse d’expériences spirituelles et de pratiques sacrées :
Des substances comme l’ayahuasca, un breuvage chamanique préparé à partir de plantes amazoniennes, sont utilisées dans des cérémonies pour induire des visions et des révélations spirituelles. L’ayahuasca est au cœur de pratiques rituelles visant à explorer les mystères de la conscience et à atteindre des états de compréhension transcendante.
Le peyotl, un cactus contenant de la mescaline, est utilisé dans des cérémonies sacrées par des communautés comme les Huichols au Mexique. Ce cactus induit des états modifiés de conscience qui permettent une connexion spirituelle profonde et une expérience mystique.
Les champignons psilocybes, contenant des substances psychédéliques comme la psilocybine, ont été utilisés dans divers contextes spirituels et religieux. Ces champignons sont connus pour leurs effets hallucinogènes et leur capacité à induire des états de conscience expansif, on retrouve d’ailleurs des traces de fresque murale datant d’il y a 10 000 ans dans le Sahara qui montre le champignon Psilocybe Mairei.
Les enthéogènes continuent de jouer un rôle significatif dans la spiritualité moderne et l’exploration de la conscience. Ils sont souvent utilisés pour la guérison spirituelle, la recherche intérieure, et l’expansion de la perception, offrant un pont vers des expériences transcendantes et une compréhension plus profonde de l’existence.
Kilindi Iyi, figure emblématique dans le domaine des psychédéliques, est surtout reconnu pour ses explorations fascinantes des champignons psilocybes et leur rôle ancien dans les traditions spirituelles. À travers ses recherches, il a mis en lumière la façon dont les “champignons magiques” ont imprégné les rituels et les pratiques mystiques de diverses cultures traditionnelles, révélant leur importance dans l’élévation spirituelle et la connaissance ancestrale.
Passionné par les arts martiaux, Iyi a étendu ses investigations pour comprendre comment les psychédéliques ont pu transformer la pratique des arts martiaux. Il a suggéré que ces substances avaient à offrir des révélations profondes et une compréhension enrichie des techniques et philosophies martiales, créant ainsi un pont entre la pratique physique et la spiritualité.
Pour Iyi, l’origine du Ninjutsu serait l’Amanita Muscaria et l’Amanita Pantherina aurait elle aussi impacté les arts martiaux traditionnels africains, et ce n’est pas étonnant vu que différentes plantes hallucinogènes ont été utilisé depuis la nuit des temps, sans parler de la théorie du “Stoned-Ape (singe perché)” de Terrence McKenna dans laquelle ce dernier évoque la possibilité que nos ancêtres primates aurait évolués grâce à l’usage de psychédéliques naturels.
Son intérêt pour les traditions africaines l’a conduit à explorer l’utilisation ancienne des psychédéliques dans ces cultures. Iyi a proposé que les pratiques spirituelles africaines intégraient des psychédéliques naturels pour induire des états modifiés de conscience, mettant en avant une richesse de connaissances traditionnelles souvent méconnue.
À travers ses conférences et séminaires, Kilindi Iyi a partagé sa vision novatrice, contribuant à une compréhension accrue de l’intégration des psychédéliques dans les traditions ancestrales et leur potentiel pour la croissance personnelle. Sa philosophie, profondément enracinée dans la croyance en la capacité des psychédéliques à provoquer une transformation personnelle et à reconnecter les individus avec les traditions anciennes,ainsi que le partage de ces expériences à des dosages allant à jusqu’à plus de 30 grammes de psilocybe sec ont eu un impact significatif. En ouvrant un dialogue sur l’intégration de ces substances dans les pratiques modernes, il a laissé une empreinte durable sur la communauté psychédélique et les pratiquants des arts martiaux, paix à son âme.
La Boxe Ivre, ou “Drunken Fist”, est une forme de combat aussi fascinante qu’énigmatique, mêlant l’art du combat à l’état modifié de conscience. Ce style, à la fois ancien et mystérieux, trouve ses racines dans la tradition des arts martiaux chinois, où l’ivresse n’est pas simplement une condition d’oubli, mais un moyen puissant d’affiner les compétences martiales.
L’histoire de la Boxe Ivre est teintée de légendes et de mysticisme. À l’époque des dynasties anciennes, les maîtres d’arts martiaux cherchaient des méthodes pour transcender les limites physiques et mentales du combat. C’est là que l’ivresse entre en scène non pas comme un simple état de débauche, mais comme une voie vers une perception différente et une maîtrise plus subtile des techniques de combat.
Les premiers récits relatent que les guerriers et les maîtres de kung-fu utilisaient l’alcool pour accéder à un état modifié de conscience, croyant que cette altération temporaire de l’esprit pouvait ouvrir la voie à une fluidité et une créativité accrues dans le combat. L’idée était que l’ivresse, loin de compromettre les capacités physiques, permettait en fait d’explorer des mouvements inattendus et imprévisibles, brouillant les frontières entre le contrôle et le chaos.
Le Drunken Boxing a pris forme au fil des siècles, inspiré par des figures légendaires telles que Liu Qizan, un maître martial qui, malgré sa débauche, a révélé une manière unique de se battre sous l’effet de l’alcool. Sa maîtrise, dans un état d’ivresse complète, est devenue la base de ce style, montrant que le désordre apparent pouvait cacher une redoutable efficacité.
L’un des récits les plus emblématiques de la Boxe Ivre est le sien, Liu Qizan, sous l’effet de l’alcool, défia et vainquit plus de 30 moines. Ce moine, connu pour sa consommation excessive de vin, a été accusé de déroger aux règles monastiques. Les moines du temple, en colère et désireux de préserver la discipline, ont voulu l’expulser. Mais, lorsqu’il se retrouva en état d’ivresse, il défit ses adversaires dans une démonstration époustouflante de compétence martiale. Sa performance sous l’influence de l’alcool a non seulement choqué ses confrères mais a aussi révélé une forme de combat que les moines ont pris soin de préserver et d’affiner. C’est ainsi que le style de combat ivre s’est cristallisé dans les traditions Shaolin.
Le lien entre l’état modifié de conscience et l’entraînement au combat est au cœur de la Boxe Ivre. Dans cet art, l’ivresse permet de cultiver une conscience différente, une sensibilité accrue aux mouvements et aux intentions des adversaires. L’état d’ivresse – loin d’être simplement un écart de la norme – peut être employé pour libérer les barrières mentales et physiques, permettant aux combattants d’explorer des schémas de mouvement plus fluides et moins prévisibles.
En s’entraînant sous l’influence de substances psychoactives, les pratiquants cherchent à reproduire cet état d’esprit altéré dans un environnement contrôlé. Cela les aide à dépasser leurs limites habituelles, à expérimenter de nouvelles techniques, et à s’adapter plus rapidement aux situations imprévues.
Aujourd’hui, bien que la Boxe Ivre ne soit plus pratiquée avec la même intensité de consommation d’alcool qu’autrefois, son esprit demeure dans les arts martiaux modernes et on peut en trouver des indices dans la culture populaire, comme Rock Lee et la technique de l’homme Ivre. Les concepts de fluidité, d’adaptabilité et d’imprévisibilité continuent de nourrir l’entraînement en arts martiaux, inspirant des techniques et des philosophies qui cherchent à transcender les limites physiques et mentales.
En définitive, la Boxe Ivre nous rappelle que l’art du combat est autant une exploration de l’esprit que du corps. En intégrant l’état modifié de conscience dans l’entraînement, les praticiens cherchent non seulement à maîtriser des techniques, mais aussi à comprendre et à exploiter les profondeurs inexplorées de leur propre potentiel.
Le Ninjutsu, cet art martial légendaire des ombres et des secrets, se révèle sous un éclairage fascinant lorsqu’on le considère à travers le prisme des enthéogènes. Connu pour ses techniques de combat furtives, son art du camouflage et ses stratégies de guérilla, le Ninjutsu a été façonné par des siècles de mysticisme et de savoirs anciens. Mais lorsque l’on y ajoute la dimension des psychédéliques, une nouvelle profondeur se dévoile, illuminant les voies mystérieuses des guerriers ninjas.
Le Shurikenjutsu, une branche cruciale du Ninjutsu, ajoute une couche supplémentaire de mystère et de complexité à cette tradition martiale. Maîtrisant l’art des shuriken – ces étoiles de lancer redoutables – les ninjas n’ont pas seulement utilisé ces projectiles comme des armes de jet précises. Ils les ont également adaptés à des fins ésotériques, en les employant pour des rites mystiques et des stratégies de guérilla subtile. Des récits anciens indiquent que certains shuriken pouvaient être conçus pour récupérer des hallucinogènes précieux cachés dans des lieux secrets. D’autres étaient imprégnés de poisons subtils, dont certains avaient des effets hallucinogènes, plongeant les cibles dans des états de conscience modifiés et déstabilisants.
Pour les fans d’Hisoka je vous offre ceci :
Il y avait réellement à un moment des cartes à lancer renforcée par du Métal, qui avait un usage similaire aux Shurikens, et bien que le livre “ Cards as Weapon ” semble être une satire, le livre explique qu’il est tout à fait possible de modifier de simple cartes à jouer pour en faire une arme redoutable et c’était déjà le cas à l’époque des Shuriken.
Dans les ombres de l’histoire, les ninjas ont pratiqué des rites ésotériques qui, selon certaines traditions, pouvaient inclure l’utilisation de substances psychédéliques. Ces composés sacrés, que l’on suppose avoir été employés pour atteindre des états de conscience altérés, offraient aux ninjas des visions et des intuitions transcendant la réalité ordinaire. En voyageant à travers ces dimensions intérieures, ils pouvaient affiner leurs sens, affronter leurs peurs les plus profondes et éveiller des capacités cachées, tout en exploitant leur environnement avec une précision surnaturelle.
Les psychédéliques, lorsqu’ils sont intégrés dans les pratiques martiales comme le Ninjutsu, offrent une perspective unique sur l’art de la guerre et la maîtrise de soi. Ils permettent aux pratiquants de percevoir les mouvements avec une clarté accrue, d’expérimenter des états de concentration extrême et de développer une connexion plus profonde avec leur propre esprit et corps. Cette exploration intérieure enrichit les techniques traditionnelles, révélant des couches de compréhension et de maîtrise qui pourraient autrement rester inaccessibles.
À travers cette lentille héroïque, le Ninjutsu devient plus qu’un simple art du combat ; il se transforme en quête spirituelle où les psychédéliques jouent le rôle de guides dans les mystères de la conscience et de l’auto-découverte. C’est une fusion sacrée de techniques martiales ancestrales et de révélations psychédéliques, un voyage épique à la recherche de l’ultime maîtrise et de l’éveil spirituel.
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