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L’usage des différentes familles de substance en psychothérapie

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in this article
  • Introduction
  • Dissociatifs
  • Psychédéliques
  • Empathogènes
  • Combinaisons de substances
  • Conclusion

Disclaimer: The views and opinions expressed in this article are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Chemical Collective or any associated parties.

Introduction

Depuis les temps anciens, les humains ont exploré les effets des substances psychédéliques dérivées de diverses plantes et champignons. Utilisées lors de rituels spirituels et cérémonies chamaniques, ces substances étaient considérées comme des portes d’accès au monde spirituel et comme outils pour la guérison. Les chamans utilisaient ces psychédéliques pour entrer en contact avec les esprits, guérir les maladies mentales et physiques, et trouver des réponses aux questions existentielles.

Au 20ème siècle, la découverte accidentelle des propriétés psychédéliques du LSD par Albert Hofmann en 1943 a marqué le début d’une ère de recherche scientifique intensive. Dès 1949, Sandoz Laboratories a commencé à distribuer le LSD à des chercheurs du monde entier, conduisant à des décennies de recherches sur ses applications thérapeutiques potentielles. Des études cliniques ont été menées dans plusieurs pays, explorant comment ces substances pourraient faciliter les processus psychothérapeutiques, notamment pour les patients atteints d’alcoolisme et d’autres troubles mentaux difficiles à traiter.

Par exemple, Timothy Leary ( qui à écris le guide de trip “ L’expérience Psychédélique” ), a expérimenté l’utilisation de la psilocybine pour réduire la récidive chez les détenus à partir de 1961, en combinant des sessions de psychothérapie intense avec des doses de psilocybine administrées à intervalles espacés, entrecoupées de séances de thérapie de groupe régulières. De telles approches ont également été explorées pour d’autres populations spécifiques, telles que les enfants atteints d’autisme et les personnes en phase terminale, ouvrant de nouvelles perspectives sur les thérapies alternatives et complémentaires.

Cependant, malgré les promesses perçues des psychédéliques, la montée de leur utilisation non autorisée dans les années 1960, en particulier par la contre-culture, a suscité des inquiétudes croissantes et conduit à des restrictions sévères sur la recherche médicale et psychiatrique dans de nombreux pays. Aux États-Unis, le passage du Controlled Substances Act en 1970 a classé le LSD et d’autres psychédéliques en catégorie “Schedule I”, interdisant leur usage légal pour toute fin, avec des accusations d’abus potentiel et aucune valeur médicale reconnue.

Cette prohibition a mis fin à la recherche officielle sur les applications médicinales des psychédéliques pendant des décennies, mais n’a pas mis fin à l’intérêt. Des thérapeutes et des chercheurs ont continué à explorer leurs potentialités dans des réseaux clandestins, organisant des séances de thérapie psychédélique en dehors des cadres légaux. Cette période a vu émerger des figures telles qu’Ann et Alexander Shulgin, Stanislav Grof, et bien d’autres, qui ont documenté et promu ces pratiques dans des conditions souvent précaires et controversées.

Le début du 21ème siècle a marqué un renouveau dans l’intérêt scientifique et médical pour les psychédéliques. Les avancées technologiques ont permis de mieux comprendre les mécanismes d’action de ces substances dans le cerveau humain, à travers des études utilisant des techniques d’imagerie comme l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Malgré les défis réglementaires persistants, des centres de recherche de renom, tels que le Centre de recherche sur les psychédéliques à l’Imperial College de Londres, le Centre pour la science des psychédéliques à l’UC Berkeley, et le Centre de recherche sur la psyché et la conscience à l’Université Johns Hopkins, ont repris les études sur la psilocybine, le MDMA et d’autres psychédéliques.

En 2023, un sondage parmi les psychiatres aux États-Unis a révélé un soutien croissant pour la thérapie psychédélique, avec une majorité exprimant leur intention d’intégrer ces approches dans leur pratique si elles sont approuvées réglementairement. En Australie, certains psychiatres sont autorisés à prescrire la psilocybine pour traiter la dépression résistante et le MDMA pour le trouble de stress post-traumatique, reflétant une évolution des politiques et des attitudes envers ces substances.

Un usage thérapeutique n’a pas forcément besoin de passer par un thérapeute, et on le voit dans la littérature avec des livres comme “ MDMA en SOLO ” de la Castalia Fondation, où des figures emblématiques du mouvement psychédélique comme le célèbre Terence McKenna qui mettait en avis le trip solitaire dans le silence et l’obscurité avec une dose héroïque de Psilocybes.

Ainsi, malgré un passé marqué par la prohibition et la stigmatisation, les psychédéliques suscitent un intérêt renouvelé et prometteur dans le domaine de la recherche médicale et psychiatrique, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques potentielles.

Dissociatifs

Les dissociatifs sont une classe de molécules psychoactives qui ont certains effets similaires aux psychédéliques classiques comme le LSD. Néanmoins de grosses différences sont notables. Tout d’abord ils n’agissent pas sur le même système : les dissociatifs agissent sur le système glutamate avec un antagonisme des récepteurs NMDA et les psychédéliques agissent sur le système sérotoninergique. Il en existe de nombreux, le plus connu est certainement la Kétamine mais depuis quelques années on voit apparaître de nouvelles molécules sur le marché appelées RC (Research Chemical). Parmi les plus connus on retrouve la DCK, la 2F-DCK, la légendaire MXE, la MXP ou encore les dérivés du PCP comme le 3-MeO-PCP, l’O-PCE … 

Aujourd’hui seule la kétamine est utilisée en thérapie contre la dépression. Il existe 2 versions de la kétamine appelés isomères : le S et le R. La R-Kétamine a un plus grand potentiel anesthésique que la S-Kétamine qui elle, présente un côté hallucinogène bien plus marqué. C’est la S-Kétamine qui est actuellement utilisée sur les patients. Lors d’une séance, le patient est allongé dans un fauteuil confortable et on lui donne une dose de kétamine en intraveineuse. Les doses utilisées varient entre 0,5 mg/kg et 1 mg/kg, à noter que l’effet de la kétamine est intraveineuse est bien plus intense, d’où l’usage de dosages plus bas que ceux pratiqués en sniff dans le cadre récréatif. La kétamine trouve notamment son intérêt en thérapie grâce à ses effets particuliers. Premièrement, elle provoque une forte anesthésie du corps, à haute dose cela peut même aller jusqu’à la sensation de flotter dans l’espace et que le corps ne pèse plus rien. On peut également avoir des visuels, souvent ce sont des espaces noirs et gris en 3 dimensions à la géométrie étrange, presque extraterrestre et dans lesquels l’esprit est projeté à grande vitesse comme un roller-coaster. Il y a également une distorsion du temps extrême lorsqu’on pousse les dosages, on peut avoir l’impression de revivre notre vie entière par exemple. Cette distorsion temporelle permet donc une foule de réflexions et de remises en question dans un laps de temps court, car les effets de la kétamine durent seulement 1h à 1h30. Il va également y avoir une séparation corps-esprit qui va s’effectuer avec une possibilité de projection astrale plus grande qu’avec les psychédéliques classiques.

Durant l’expérience, le patient peut ainsi se concentrer sur ses problèmes d’ordre spirituels, psychologiques, existentiels car il peut oublier en partie son propre corps. Avec les dissociatifs, il est également possible de puiser dans le fond de son être des émotions qui étaient jusque là enfouies, par exemple une certaine tristesse qui ronge une personne depuis des années peut se révéler et sortir produisant une catharsis émotionnelle. On peut se sentir délesté d’un poids porté depuis des années ce qui peut énormément libérer une personne et notamment celles atteintes de dépression. Mais là où les psychédéliques peuvent parfois être brutaux, les dissociatifs le sont généralement moins car ils plongent le sujet dans un état anxiolytique. Des émotions très rudes et très profondes peuvent alors ressurgir sans forcément faire paniquer la personne. Les dissociatifs “prennent plus de pincettes” en quelque sorte, en faisant généralement ressortir un traumatisme ou une émotion à la fois contrairement aux psychédéliques qui peuvent parfois excéder un méli mélo d’émotions où il est facile de se perdre.

Psychédéliques

Les psychédéliques classiques sont des molécules bien connues des psychonautes pour leur capacité à plonger le sujet dans un état très introspectif, notamment lorsqu’on inclut de la méditation à l’expérience. Les plus connus sont le LSD, les Champignons magiques, la Mescaline et la DMT/Ayahuasca. Ils ont notamment une faculté à guérir la dépression en entraînant un bourgeonnement synaptique, faisant se connecter des régions du cerveau qui ne sont pas ou peu connectés en temps normal. L’activité des régions activées constituant le système par défaut de la conscience est modifiée par la fixation des molécules psychédéliques telles que le LSD aux récepteurs à sérotonine notamment les récepteurs 5-HT2A. Certaines connexions nouvellement créées restent après l’expérience, modifiant ainsi les circuits neuronaux qui sont à l’origine des ruminations mentales chez les dépressifs. Les ruminations sont des pensées négatives qui parasitent l’espace mental d’une personne. Lorsque les connexions neuronales qu’empruntent ces pensées sont modifiées, elles disparaissent ou leur fréquence est drastiquement réduite. La personne va également vivre une expérience psycho-émotionnelle importante ce qui peut renforcer sa connexion avec la nature, avec son corps, améliorer son rapport aux autres, son estime et sa perception de soi et un tas d’autres choses qui peuvent être source de difficulté et de mal-être dans sa vie.

Les psychédéliques trouvent également une grande utilité dans le traitement des addictions, que ce soit les troubles de l’usage de substances psychoactives ou bien des troubles du comportement. En fait, ils sont capables de se fixer aux récepteurs TAAR1 situés sur l’aire tegmentale ventrale (ATV), une zone impliquée dans les addictions et la dépendance. Cela va envoyer un message d’apaisement à cette zone suractivée chez les personnes addictes ou dépendantes. L’activité augmentée des régions du cerveau n’étant pas activées dans le mode par défaut (lors de l’éveil), il y a également des souvenirs liés à des sens ou des émotions qui peuvent remonter chez le patient, il peut donc par exemple se confronter à des traumatismes qui parfois sont la source de son addiction ou de sa dépression car comme le sait, un syndrome de stress post traumatique peut entraîner l’une ou l’autre de ces pathologies : une personne traumatisé peut enfouir sa douleur et sa tristesse grâce à une drogue qui atténue son mal-être.

Empathogènes

Les empathogènes sont une classe de substances prisées des fêtards pour leurs effets stimulants et qui amplifient incroyablement le plaisir provoqué par l’écoute de la musique. Il en existe plusieurs comme la MDMA, le 6-APB et le 5-MAPB qui sont les plus disponibles en Europe. Il existe également d’autres drogues ayant des propriétés empathogènes sans avoir la même action sur la sérotonine comme le 2C-B, le 5-MeO-MiPT (Moxy) mais on va plutôt se concentrer sur les 3 premiers car le 2C-B et le 5-MeO-MiPT sont avant tout des psychédéliques qui ne libèrent pas de sérotonine ce qui est le mode d’action principal d’un empathogène. D’autres molécules comme les cathinones ( la 3-MMC et la 4-MMC ) peuvent être considéré comme empathogènes vu leurs actions sur la sérotonine, mais elle ne sont pas non plus intéressantes en thérapies car elles agissent beaucoup sur le système dopaminergique et ne provoquent pas cette sorte de catharsis émotionnelle thérapeutique que provoque la MDMA par exemple, en plus d’avoir un potentiel d’abus et d’addiction problématique.

Les empathogènes permettent une compassion envers soi-même. Certaines personnes peuvent ressentir une grande culpabilité vis à vis d’un drame qui leur ai arrivé ou d’un traumatisme qu’ils ont subit, par exemple les personnes ayant subit un viol ont une grande culpabilité envers elles-mêmes. L’Empathogène permet de dépasser ce sentiment en se portant un amour inconditionnel qui reste présent après l’expérience si l’intégration est faite correctement. Ils permettent également une reconnexion aux sensations corporelles avec une meilleure perception du corps et des sensations internes connectées aux émotions. 

Les empathogènes sont moins déstabilisants que les autres familles de molécules et peuvent parfois être plus adaptés en particulier pour les débutants ou les personnes ayant de lourds traumatismes. J’explique ici mon point de vue en profondeur sur ce sujet.

Combinaisons de substances

Ces différentes familles de molécules peuvent parfois être combinées, ou même des combinaisons à l’intérieur de même famille peuvent avoir un intérêt. Le Dr Friederike Meckel Fischer a beaucoup exploré ces molécules en particulier l’usage et la combinaison en thérapie du LSD, du 2CB et de la MDMA.

Initialement formée comme médecin en Allemagne, s’est reconvertie dans la psychothérapie. Dans les années 1990, elle a approfondi ses compétences en thérapie psychédélique en suivant une formation avec Stanislav Grof, pionnier dans ce domaine, ainsi qu’en psychothérapie psychédélique en Suisse. Elle a également été formée en thérapie de couple et familiale. À partir du milieu des années 1990, elle a intégré l’utilisation des psychédéliques dans sa pratique de psychothérapie, travaillant avec des groupes de clients spécifiquement sélectionnés.

Les combinaisons de LSD, 2C-B et MDMA offrent une variété d’expériences synergiques selon le set & setting, le dosage et le  timing. Dans un CandyFlip en général le LSD est pris avant la MDMA, il amplifie les aspects psychédéliques du LSD tout en adoucissant ses effets avec l’empathie de la MDMA, ce qui permet de plonger plus en profondeur car il y a une facilité à faire remonter souvenirs et traumatismes douloureux . 

Pour le Nexus Flip, prendre le 2C-B après la MDMA permet d’exploiter l’effet préparatoire de la MDMA pour une expérience psychédélique plus douce et thérapeutique, on fait remonter l’inconscient avec la MDMA et le 2C-B permet de prolonger l’effet empathogène et d’y ajouter une touche psychédélique douce qui permet d’utiliser le matériel psychologique qui a fait surface . 

De mon côté je m’intéresse à la combinaison de ces 3 molécules, le Ali Flip qui est l’enfant du Candyflip et du Nexus Flip, l’idée est de plonger profondément avec le LSD, d’y naviguer plus profondément et simplement avec l’empathogène, et le 2C-B permet de rallonger les effets psychédéliques et empathogène en plus de donner sa propre touche qui permet d’intégrer dans son corps et son esprit l’expérience et les révélations qui vont avec.

Conclusion

Au final on voit que malgré les défis réglementaires historiques, l’intérêt croissant pour ces substances dans la thérapie moderne reflète un potentiel significatif pour traiter des troubles mentaux complexes et faciliter des expériences de transcendance et de réalisations profondes. 

Depuis leur utilisation ancestrale dans les rituels chamaniques jusqu’aux recherches contemporaines et aux combinaisons innovantes comme le CandyFlip et le Nexus Flip. L’exploration continue ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour l’intégration des psychédéliques dans les années à venir, que ce soit dans les thérapies, ou dans un usage plus libre.

Nuit | Blogueur communautaire chez Chemical Collective | youtube.com/c/nuit

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