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Comment changer nos croyances pendant un trip transforme le monde autour de nous

nuit

By Nuit

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in this article
  • Croyances et perception : quand l’esprit construit son monde
  • John C. Lilly et la reprogrammation du cerveau-esprit
  • Et c’est là que les substances entrent en jeu.
  • Origines des croyances limitantes
  • États modifiés sans substances : méditation et flow
  • Les différentes familles de substances et la reprogrammation à travers l'ouverture des portes de la perception
nuit

By Nuit

Disclaimer: The views and opinions expressed in this article are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Chemical Collective or any associated parties.

Il y a des expériences qui ne laissent pas les choses intactes. Des moments suspendus, souvent déclenchés par une substance ou un état de conscience élargi, où ce qu’on croyait être « la réalité » se fissure, se retourne, se réinvente. Et dans cette brèche, une idée se glisse souvent sous forme de question : et si le monde que je vois n’était que le reflet de ce que je crois ?

On a souvent l’image du trip comme d’une aventure intérieure, un voyage psychédélique dans les profondeurs de soi. Mais ce qu’on oublie, c’est qu’au cœur de ces expériences, il ne s’agit pas seulement de voir des formes ou de ressentir des émotions amplifiées. Il s’agit surtout de rencontrer nos croyances, celles qui nous soutiennent, comme celles qui nous limitent. Et parfois, de les voir fondre comme la neige au soleil.

Changer une croyance profondément ancrée, même une seule, peut avoir des conséquences surprenantes. Parce que ce qu’on croit influence ce qu’on perçoit. Et ce qu’on perçoit influence à son tour la façon dont on agit, ce qu’on attire, ce qu’on crée, ce qu’on tolère… Au final tout notre monde. Le trip devient alors un espace-temps sacré où cette transformation est possible, presque palpable.

Dans cet article, on va explorer cette idée. Comment des substances, en modifiant notre état de conscience, peuvent nous aider à reprogrammer ces structures invisibles qui gouvernent notre vie. Comment la réalité change, parfois radicalement, quand l’intérieur bascule. Et surtout, comment ces changements, loin d’être des illusions de l’instant, peuvent s’enraciner dans le quotidien  et changer durablement notre manière d’être au monde.

Croyances et perception : quand l’esprit construit son monde

On croit souvent que la réalité est quelque chose d’objectivement là, dehors, neutre. Mais ce qu’on appelle “le monde”, on ne le voit jamais vraiment tel qu’il est. On le voit à travers ce qu’on croit de lui.

Prenons un exemple simple. Deux personnes marchent dans la même rue. L’une croit qu’elle attire naturellement les ennuis, qu’elle n’est pas digne d’amour, que les gens sont menaçants. L’autre, au contraire, se sent chanceuse, légitime, en sécurité dans sa peau. Ce ne sont pas juste des pensées. Ce sont des grilles de lecture, des filtres qui vont décider ce que leurs yeux vont remarquer, comment leur cerveau va interpréter un regard, un silence, un détail. Et donc, comment elles vont se comporter. L’une croisera un inconnu et pensera : il me juge. L’autre verra la même personne et se dira : tiens, cet humain me semble sympa.

Au final, celui qui voit le négatif attire le négatif comme des regards méfiants à son égard alors que celui qui envoie du positif a beaucoup plus de chance d’avoir une interaction sympathique, voir un échange de sourires avec un ou une inconnue.

Les croyances limitantes, du genre je ne suis pas assez, le monde est dangereux, je n’ai pas le droit de réussir , sont souvent invisibles, mais elles orchestrent tout. Elles vont influencer les choix, les émotions, les relations, les attentes. Et surtout, elles finissent par se confirmer dans la réalité. Non pas parce qu’elles sont vraies au départ, mais parce que notre cerveau va inconsciemment chercher à prouver qu’elles le sont.

C’est ce qu’on appelle un biais de confirmation. Le cerveau filtre les informations, amplifie ce qui valide nos idées, ignore ce qui les contredit. C’est presque mécanique. Et ça va plus loin : des études en neuropsychologie montrent que les croyances influencent l’attention sélective, c’est-à-dire ce que tu remarques et ce que tu ne vois même pas. Une personne convaincue qu’elle est rejetée va repérer chaque micro-signe de désintérêt, souvent même là où il n’y en a pas. Et plus elle les voit, plus elle renforce sa croyance. C’est un cercle fermé.

Au niveau cérébral, certaines croyances activent des circuits liés à l’anxiété ou au rejet social. Par exemple, la simple idée je vais échouer suffit à activer l’amygdale, la zone du cerveau liée à la peur. Cela change non seulement la manière de penser, mais aussi le ressenti corporel. Ce n’est pas “juste dans la tête” , c’est dans tout le système.

À l’inverse, une croyance positive , du type j’ai le droit d’exister tel que je suis, ouvre la perception. Elle calme le système nerveux, facilite la présence à l’instant, augmente la capacité à voir des opportunités. Elle change les connexions entre le cortex préfrontal (la zone du raisonnement) et les centres émotionnels. En clair, ce qu’on croit modifie littéralement notre fonctionnement neurologique.

Et quand, sous l’effet d’un trip, ces croyances rigides commencent à se fissurer, quelque chose de profond peut se produire. Une idée nouvelle entre. Et d’un coup, ce qu’on appelle “le monde”, ce qui semblait si figé, change de forme, de ton, de texture. Parce que ce n’est jamais le monde qui a changé. C’est la perception qu’on en avait. Et cette perception, elle naît toujours de l’intérieur.

John C. Lilly et la reprogrammation du cerveau-esprit

Parmi les figures les plus fascinantes de la recherche sur la conscience et les états modifiés, le fameux nom de John Cunningham Lilly revient comme un phare allumé bien avant l’heure, c’était un pur génie. Médecin, neuroscientifique, inventeur, psychonaute… c’est impossible de lui coller une seule étiquette. Ce qu’on peut dire, en revanche, c’est qu’il a ouvert des portes que beaucoup hésitaient même à regarder sans peur. Et ce qu’il a découvert derrière ces portes continue, encore aujourd’hui, de résonner dans les cercles de la psychologie, de la spiritualité et de l’exploration intérieure et même au-delà.

Lilly est surtout connu pour avoir inventé, dans les années 1950, le caisson d’isolation sensorielle. À l’origine, l’idée était vraiment simple : comprendre comment le cerveau réagit lorsqu’il est complètement coupé des stimulations extérieures. En flottant dans l’eau salée, dans l’obscurité totale, sans bruit, sans lumière, sans poids… Le mental perd ses repères car aucun sens n’est en activité. Et c’est là que Lilly a commencé à remarquer quelque chose de fascinant : l’esprit ne s’éteint pas quand on le coupe du monde, il commence à créer le sien.

Et tout ça ce n’était que le début.

Dans ses recherches, et plus encore dans son livre majeur Programming and Metaprogramming in the Human Biocomputer (traduit  par La programmation et la méta programmation de l’ordinateur biologique humain), John C. Lilly propose une métaphore aussi brillante que radicale : le cerveau humain est comme une sorte d’ordinateur biologique, qui fonctionne avec des programmes (nos croyances, nos automatismes, nos structures mentales) et des métaprogrammes (la capacité à observer, modifier ou désinstaller ces programmes).

Dit autrement, la plupart des gens vivent selon des scripts mentaux installés dès l’enfance. Ce sont des croyances transmises, des réponses conditionnées, des façons de voir le monde qu’on n’a même jamais pensées remettre en question. Mais selon Lilly, il est possible, et dans certains cas même vital ,d’apprendre à programmer et reprogrammer son cerveau pour le libérer de ces anciennes structures, à condition d’accéder à un niveau de conscience suffisamment souple et libre pour le faire.

Et c’est là que les substances entrent en jeu.

Lilly a exploré les effets de nombreuses molécules psychoactives, parmi lesquelles le LSD, la kétamine ou encore la psilocybine. Il les considérait non pas comme des drogues dans le sens courant du terme, mais comme des outils d’exploration intérieure. En les combinant parfois avec le caisson d’isolation sensorielle, il ouvrait littéralement des brèches dans la structure même de son esprit. Il voyait, sentait, percevait les programmes à l’œuvre. Il expérimentait leur dissolution. Et surtout, il accédait à ce qu’il appelait la métaprogrammation : la capacité de modifier ses propres croyances à partir d’un niveau supérieur de conscience.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que pour Lilly, reprogrammer son esprit ne signifie pas juste “penser positivement”. C’est beaucoup plus profond. Il s’agit de changer l’architecture de notre réalité intérieure. Et comme cette architecture conditionne ce qu’on perçoit, ce qu’on attire, ce qu’on tolère, ce qu’on attend du monde… alors le monde lui-même semble changer. Pas parce que l’extérieur a objectivement bougé, mais parce que notre système perceptif et émotionnel s’est réaligné. Et ce réalignement, dans bien des cas, a commencé lors d’un trip.

Mais là où il va encore plus loin, c’est qu’il ne se contente pas de voir cette démarche comme thérapeutique. Pour lui, les substances peuvent certes guérir, mais elles sont surtout des portails vers une exploration élargie de la conscience humaine, avec des implications à la fois spirituelles, philosophiques, et même… prophétiques.

Lilly ne séparait pas science et mysticisme. Il était convaincu que le cerveau humain est câblé pour accéder à des dimensions de réalité bien au-delà de ce que la culture dominante permet de percevoir. Et que les psychédéliques, utilisés avec discernement, peuvent nous reconnecter à ces dimensions oubliées. Il évoquait souvent la notion de « missions intérieures » : des voyages mentaux où l’on rencontre non seulement ses peurs ou ses mémoires enfouies, mais aussi des formes d’intelligence, de clarté, voire des “entités” symboliques, qui peuvent guider le processus de transformation.

Et dans ce monde invisible, John C. Lilly voyait une voie prophétique, au sens fort du terme. Une voie où chacun, en se reprogrammant profondément, devient capable d’imaginer et d’incarner une nouvelle version du monde, libérée des schémas hérités, des automatismes collectifs, des fausses fatalités.

Aujourd’hui encore, ses écrits et ses expériences inspirent des générations de chercheurs, de thérapeutes et de voyageurs de la conscience. Et si ses méthodes peuvent paraître extrêmes, son intuition reste d’une modernité frappante : la véritable révolution ne viendra pas de l’extérieur. Elle commencera dans le cerveau de ceux qui osent le reprogrammer.

Origines des croyances limitantes

Nos croyances limitantes prennent souvent racine dans le conditionnement familial, scolaire et culturel. Dès la petite enfance, nous sommes exposés à des messages, des règles, des attentes venues de notre entourage : parents, professeurs, amis, médias, société. Ces injonctions extérieures laissent une trace dans notre esprit et deviennent des programmes internes automatiques qui influencent nos pensées, nos comportements et notre manière de percevoir le monde en créant des schémas qui se répètent inconsciemment. Ces programmes fonctionnent souvent en pilote automatique, dictant nos réactions sans qu’on en ait pleinement conscience. C’est un mimétisme social puissant qui nous pousse à reproduire ce que l’on a internalisé, même si cela ne nous sert plus ou nous freine.

En parallèle, notre cerveau est câblé pour résister au changement et à l’inconnu. La peur de sortir de sa zone de confort, même si celle-ci est douloureuse, est un mécanisme de survie ancestral. Il vaut mieux rester dans une situation familière, même insatisfaisante, que d’affronter l’incertitude qui accompagne toute transformation. Cette résistance freine souvent la remise en question des croyances limitantes, malgré leur impact négatif.

Comprendre ces origines est crucial pour commencer à déconstruire le conditionnement de ces programmes mentaux. En prenant conscience de l’influence extérieure qui façonne nos croyances, on peut entamer un travail de libération, en ouvrant la porte à une transformation plus profonde et authentique.

États modifiés sans substances : méditation et flow

Tout cela ne nécessite pas forcément l’usage de substances. La méditation, la danse, la transe ou encore le wu wei. Ce sont des portes d’entrée vers un mode de fonctionnement différent, où le mental analytique s’efface pour laisser place à une conscience plus fluide et intégrée.

On retrouve une démarche proche dans les protocoles élaborés par le Dr John C. Lilly, pionnier de l’exploration des états modifiés de conscience. Son caisson d’isolation sensorielle immerge l’individu dans un silence total et une absence de repères sensoriels extérieurs. Ce qui donne l’occasion de complètement voir le fonctionnement de son esprit et l’observer avec neutralité.

La thérapie en chambre noire s’appuie sur ce même principe : en supprimant les stimulations extérieures, on favorise une remise en question des schémas mentaux et émotionnels. Cette approche est une forme de déprogrammation non chimique, accessible et puissante. Et il y a même une action sur la chimie du cerveau sans l’usage de substances exogènes.

Pratiquer régulièrement la méditation ou chercher à atteindre cet état de pure conscience offre ainsi un véritable terrain d’entraînement à la transformation intérieure, préparant et renforçant la capacité à évoluer, avec ou sans substances.

Les différentes familles de substances et la reprogrammation à travers l'ouverture des portes de la perception

Les psychédéliques sont souvent considérés comme des clés ouvrant profondément les portes de notre subconscient. Substances comme le LSD, la psilocybine modifient le fonctionnement du cerveau en créant un effondrement temporaire du Default Mode Network (DMN), cette zone qui organise notre identité et nos schémas mentaux habituels. Ce changement favorise l’émergence de nouvelles connexions neuronales et des associations inédites d’idées par la création de nouveaux circuits neuronaux, permettant de voir son monde intérieur sous un angle radicalement différent. C’est souvent lors de ces expériences que des transformations thérapeutiques profondes surviennent, notamment pour ceux qui souffrent d’anxiété sociale ou de traumatismes.

Les empathogènes, comme la MDMA, ont un effet plus ciblé sur la peur et l’acceptation. Ils inhibent les réactions de défense, ouvrant une porte vers une plus grande compassion envers soi-même et les souvenirs traumatiques. En étant plus réceptif, on peut traiter ces mémoires enfouies et mieux comprendre les mécanismes inconscients qui gouvernent nos comportements. Ce processus facilite une guérison souvent inaccessible autrement.

Les dissociatifs, tels que la kétamine, agissent différemment mais tout aussi puissamment. Ils offrent un recul unique, permettant de se voir comme un observateur extérieur de soi-même. Cette distanciation aide à déceler clairement les comportements ou croyances qui nécessitent un changement. En s’identifiant à une version « autre » de soi, on peut envisager une transformation plus profonde. 

Au-delà des substances, la reprogrammation mentale peut aussi se faire via des techniques plus douces, comme les messages subliminaux. Ces derniers utilisent des répétitions ciblées d’affirmations positives, souvent diffusées en arrière-plan sonore, pour pénétrer l’esprit inconscient. Avec une pratique régulière, il est possible de renforcer de nouvelles croyances bénéfiques, aidant à remplacer les anciens programmes limitants.

John C. Lilly lui-même utilisait des enregistrements audio pour reprogrammer son esprit, explorer ses profondeurs et remodeler ses perceptions. C’est en m’inspirant de ses travaux, ainsi que du livre L’Expérience psychédélique de Timothy Leary, que j’ai conçu mon propre guide audio de Mort-Renaissance. Un voyage intérieur pensé pour accompagner la dissolution des anciennes croyances, souvent enracinées dans l’ego, afin de permettre une véritable renaissance dans une nouvelle identité portée par des croyances fraîches, vivantes, chargées d’ipséité et de sens.

Ainsi, l’ouverture des portes de la perception, qu’elle soit induite par des substances ou par des techniques mentales, offre une voie vers une compréhension plus profonde de soi, une libération des conditionnements anciens, et la création de nouveaux chemins neuronaux, garants d’une évolution intérieure durable.

Au cœur de toute expérience transformative, qu’elle soit issue d’un trip psychédélique, d’une méditation profonde ou d’une pratique régulière de pleine conscience, se trouve un impératif essentiel : l’intégration. Sans ce travail de mise en sens et de mise en œuvre dans la vie quotidienne, ces expériences restent de simples moments isolés, du matériel brut non traité qui ne génère pas de changement durable.

Après un trip,  l’intégration peut se faire de plusieurs façons. Partager ces expériences avec des personnes qui comprennent et respectent ce chemin est aussi un soutien précieux, créant un espace d’écoute et de validation.

Personnellement ma pratique favorite est le journaling, par exemple qui est l’écriture introspective, c’est un outil d’intégration d’une puissance souvent sous-estimée. 

Prendre le temps d’écrire après une expérience transformatrice permet de ralentir le flot de pensées, de poser des mots clairs sur ce qui a été vécu, et d’accueillir pleinement les émotions qui en découlent.

 C’est un espace intime où l’on peut traduire l’indicible, rendre visible l’invisible. En écrivant, on trace des ponts entre ce que l’on a ressenti et ce que l’on comprend, entre les éclairs de lucidité perçus pendant l’expérience et les dynamiques concrètes de notre vie quotidienne. 

Cela aide à ne pas laisser les révélations s’évaporer comme des rêves au réveil, mais à les ancrer dans la matière, dans le langage, dans le corps. C’est aussi un moyen de revisiter ses schémas internes, de les observer avec un regard plus lucide, et parfois même d’ouvrir des portes vers des changements concrets. 

Le journaling permet donc non seulement de clarifier ses émotions, mais aussi d’honorer ce qui a été traversé, en tissant du lien entre l’expérience et l’histoire personnelle. Il devient alors un véritable catalyseur d’intégration, un témoin fidèle du cheminement intérieur, et parfois même, un confident silencieux mais profondément transformateur, permet de mettre des mots sur ce qui a été vécu et de connecter les prises de conscience à son vécu personnel. 

Mais l’intégration ne s’arrête pas là. Des rituels quotidiens, méditation, temps de silence, marches dans la nature offrent un cadre pour maintenir l’esprit dans un état de clarté et de présence. Ce recul est nécessaire pour éloigner les distractions qui empêchent la transformation intérieure.

Ces stratégies aident à ancrer de nouvelles croyances, à les faire vivre au-delà du moment du trip ou de la pratique, dans la réalité concrète de chaque jour. C’est ce travail qui permet une réelle évolution, en profondeur et sur la durée, c’est le périple de toute une vie.

Enfin, cette renaissance psychédélique ne peut être pensée sans une dimension éthique et collective. Elle offre une opportunité unique de transformation personnelle, mais aussi de contribution au bien commun. En se transformant individuellement et publiquement, nous participons à un changement sociétal, nécessaire face aux crises écologiques, sociales, et spirituelles de notre époque.

C’est une révolution douce, intime et puissante, qui ouvre la voie à un monde plus conscient, plus connecté, et plus respectueux de la vie, un pas de plus vers notre âme.

Nuit | Blogueur communautaire chez Chemical Collective | youtube.com/c/nuit

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