in this article
- Qu’est-ce que le Soma ?
- La ligne directrice du Bhagavad Gita
- La composition du livre
- La notion de Guru
- Conclusion
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Lorsque je suis tombé sur Krishna in the Sky with Diamonds, j’ai été immédiatement attiré par le concept. Le titre fait clairement écho à Lucy in the Sky with Diamonds, célèbre morceau des Beatles souvent interprété comme une référence codée au LSD. L’allusion m’a intrigué, et en creusant un peu, je suis tombé sur un avis en ligne qui disait : “Si vous avez trouvé une grande valeur dans L’Expérience psychédélique de Timothy Leary, alors ce livre est une lecture indispensable.”
Étant donné que L’Expérience psychédélique de Leary est un texte que j’ai déjà abordé à plusieurs reprises, que ce soit dans mes articles, dans mes vidéos, ou même dans le guide audio de mort-renaissance que j’ai créé et qui s’en inspire directement, il m’a paru évident que je devais explorer ce nouveau morceau : Krishna in the Sky with Diamonds.
Et je n’ai franchement pas été déçu. Ce livre propose des interprétations des sagesses asiatiques anciennes d’une profondeur infinie ici l’auteur s’appuie sur le chapitre central de la Bhagavad Gita, un texte fondateur de la tradition hindoue, à la fois poème mystique, manuel philosophique et récit initiatique. Un autre angle spirituel, mais au final le même objectif en toile de fond : l’exploration de la conscience, de la transcendance, de la renaissance.
Il faut savoir que la Bhagavad Gita est un texte majeur, non seulement pour la culture indienne, mais aussi pour de nombreux penseurs occidentaux. Des figures telles qu’Aldous Huxley, auteur du célèbre Les Portes de la perception, ou même Albert Einstein s’y sont intéressées, chacun à leur manière. Ce texte est souvent perçu comme un manuel d’éveil spirituel, une œuvre de libération intérieure, et il figure parmi les écrits les plus commentés de l’histoire.
Mais malgré l’abondance d’analyses, un aspect reste très peu exploré : la possibilité que le protagoniste de la Bhagavad Gita, Arjuna, ait vécu son expérience de révélation sous l’effet d’une substance psychoactive. Ce que propose Krishna in the Sky with Diamonds, c’est une relecture du texte à la lumière des états modifiés de conscience, et plus précisément à travers l’hypothèse que l’expérience d’Arjuna serait facilitée par une substance psychédélique : le Soma.
Ce Soma, souvent évoqué dans les textes védiques, est décrit comme une boisson sacrée capable de connecter le buveur à l’immortalité, à la lumière divine. Et aux côtés d’Arjuna dans ce processus de révélation, on retrouve Krishna, qui agit non seulement comme un guide spirituel, mais aussi comme un véritable “trip sitter mystique”, accompagnant Arjuna dans cette traversée intérieure intense.
Le Soma, dans la tradition védique, reste une énigme à la fois fascinante et essentielle. Ce n’est pas un concept abstrait, ni un simple symbole religieux. Il y a très probablement une substance psychédélique dans ce breuvage sacré, mentionné à de nombreuses reprises comme un moyen privilégié d’atteindre des états de conscience élargie. Il était consommé dans des rituels précis, souvent encadrés, et il jouait un rôle central dans l’exploration spirituelle de l’époque. Ces effets décrits dans les textes anciens laissent peu de place au doute : on parle ici de psychoactivité puissante, de visions, d’extases, de plongées dans l’invisible.
L’interprétation de l’auteur, Scott Teitsworth, dans Krishna in the Sky with Diamonds, suggère que le Soma contenait probablement des champignons hallucinogènes, comme ceux riches en psilocybine. Mais on peut aussi envisager qu’il s’agissait d’un breuvage plus complexe, comparable à l’ayahuasca qui mélangeant plusieurs plantes synergiques pour induire un état visionnaire intense. Ce qui est frappant, c’est que des substances similaires, contenant soit de la psilocybine, soit de la DMT, soit d’autres tryptamines naturelles, se retrouvent partout sur la planète. C’est comme si l’accès aux états modifiés de conscience avait été inscrit dans les plantes elles-mêmes, à disposition de toutes les cultures humaines.
Et justement, ce lien entre plantes sacrées et révélation spirituelle ne se limite pas à l’Inde. On retrouve des équivalents du Soma dans d’autres traditions religieuses et mystiques.
Prenons par exemple le christianisme ancien. On y parle de la manne, cette nourriture mystérieuse donnée aux Hébreux dans le désert. Certains chercheurs, notamment dans le champ de l’ethnomycologie, avancent l’hypothèse que cette “manne” pourrait avoir été un champignon psychoactif, un psilocybe très probablement. Là aussi, il ne s’agit pas d’une simple nourriture physique, mais d’une nourriture divine, capable d’ouvrir les portes de la perception comme disait Aldous Huxley.
On retrouve également cette dynamique dans certains hadiths de la tradition islamique, où il est dit que les truffes sont un remède pour le troisième œil. C’est une affirmation qui, prise au sérieux, devient vertigineuse. Dans les milieux soufis comme dans d’autres traditions du monde, le troisième œil symbolise l’intuition spirituelle, la vision intérieure, la capacité à percevoir l’invisible. Le fait que des truffes, contenant potentiellement de la psilocybine, soient citées comme médecine pour le troisième œil renforce l’idée que les traditions spirituelles ont toujours entretenu une relation directe avec le monde des psychédéliques.
Ce qui ressort de tout ça, c’est que le Soma est un lien sacré entre l’humain et le divin, une passerelle ancienne entre les mondes. Les effets décrits dans la Bhagavad Gita, rappellent fortement les expériences induites par les psychédéliques modernes : dilatation du temps, modification de la perception, visions divines, fusion avec l’univers, sentiment d’unité absolue.
Dans cette lecture, qui se base entièrement sur l’expérience d’Arjuna dans le chapitre XI de la Gita, lorsque Arjuna perçoit la forme cosmique de Krishna, on peut y voir une expérience psychédélique structurée, encadrée par un maître spirituel. Arjuna n’est pas un mystique détaché du monde, il est un guerrier en plein doute existentiel, confronté à des choix moraux et métaphysiques. Et c’est précisément grâce à cette expérience, qu’il accède à une compréhension radicale de la réalité.
Mais ce lien au Soma, au fil du temps, a été obscurci. L’occultation de cette information capitale, a conduit à une interprétation plus “intellectuelle” de l’éveil d’Arjuna. La transmission s’est rigidifiée : au lieu de vivre l’expérience directement, on s’est contenté de la symboliser, de la codifier, de la ritualiser. Le contact avec les plantes sacrées a été remplacé par des dogmes. Et pourtant, derrière ces dogmes, il reste des traces. Des indices. Une mémoire enfouie est mise en avant dans cet ouvrage.
Ce n’est qu’au XXe siècle, avec la renaissance psychédélique, que ces pratiques ont commencé à être revalorisées. On a redécouvert leur puissance thérapeutique, introspective, spirituelle. Et dans ce contexte, relire la Bhagavad Gita à travers le prisme du Soma, comme le fait l’auteur, devient non seulement cohérent, mais profondément révélateur. On comprend que le chemin vers la vérité intérieure ne passe pas forcément par la discipline ou la dévotion seules, mais parfois par l’ouverture radicale de la conscience, facilitée par des médecines naturelles que la Terre nous offre depuis toujours. Bien avant que Hofmann et Shulgin aient fait de leurs labo des lieux de création alchimique.
Au début de la Bhagavad Gita, on découvre Arjuna, un grand guerrier, placé face à une bataille d’une intensité absolue. Ce n’est pas une guerre comme les autres : les ennemis qu’il affronte ne sont autres que des membres de sa propre famille… C’est une confrontation déchirante pour Arjuna. Quelle que soit l’issue, Arjuna ne voit que la folie et la destruction comme conséquences possibles. C’est un bien étrange Set & Setting pour tripper je vous l’accorde.
C’est à ce moment de doute profond que Krishna, qui conduit son char, l’interpelle. Mais Krishna n’est pas qu’un simple cocher : il est son guide, son maître intérieur, une incarnation du divin. Il lui dit clairement : « Tu veux fuir parce que tu ne comprends pas encore la situation dans laquelle tu es. Reste. Suis-moi, et je t’enseignerai. »
Arjuna accepte et s’assoit au milieu du champ de bataille, et c’est là, au milieu du combat et des bruits d’épées que commence un dialogue profond entre lui et Krishna, un échange qui constitue le cœur même de la Bhagavad Gita. Tout le texte original est une longue conversation entre ces deux figures, ponctuée parfois par les interventions de Sanjaya le narrateur.
Mais c’est dans le chapitre XI, qui est au final le focus de notre ouvrage Krishna in the Sky with Diamonds, que tout bascule. Arjuna demande à Krishna non plus seulement de comprendre intellectuellement, mais de vivre directement ce qu’il enseigne. Il veut une expérience réelle, palpable, transcendantale. Il veut voir la vérité dont Krishna parle.
Alors Krishna répond à cette demande. Il lui prépare le Soma, et sous son effet, Arjuna entre dans un état de conscience élargi où il perçoit l’unité totale de l’univers. Il voit au-delà des formes, au-delà de la dualité, au-delà de la guerre même. Il reconnaît que tout est interconnecté, que chaque chose est le reflet d’une seule et même réalité vivante. C’est un moment d’éveil profond, un choc existentiel, mais plein de clarté. Il est enfin passé de l’autre côté.
J’ai remarqué une similarité frappante entre les phases par lesquelles Arjuna semble passer dans son voyage et les différents Bardos dont Timothy Leary parle dans son livre l’Expérience Psychédélique qui est inspiré du Bardo Thödol, le livre des morts tibétain.
Grâce à cette expérience directe, Arjuna passe à un autre niveau de compréhension. Il ne doute plus. Il n’est plus dépendant d’aucune doctrine, d’aucun maître, d’aucun système. Il est libéré, lucide, capable de faire ses propres choix avec justesse. Il devient ce que Krishna voulait révéler depuis le début : un être souverain, pleinement éveillé, capable d’agir dans le monde avec une intelligence profonde et un cœur aligné.
Le livre Krishna in the Sky with Diamonds s’ouvre avec un prologue et une introduction qui posent le cadre. Dès les premières pages, on comprend que l’objectif de l’auteur, Scott Teitsworth, est de revisiter la Bhagavad Gita et plus précisément son 11ᵉ chapitre, à travers une lecture profondément psychédélique et expérimentale.
Ce chapitre XI est central dans le texte sacré hindou. C’est le moment où tout bascule : Arjuna fait l’expérience directe de la forme cosmique de Krishna, une vision d’une puissance telle qu’elle dépasse toutes les capacités du mental. Il s’agit là d’un moment de transcendance pure, une bascule radicale de la perception. Le chapitre est composé de 55 versets, bien qu’un verset étant répété, il y en a techniquement 54 de distincts, autant que dans un jeu de cartes traditionnel.
Dans son livre, Scott commence donc par nous offrir l’intégralité de ce chapitre en version traduite, et c’est ensuite que s’ouvre la véritable expérience du livre : verset par verset, ligne par ligne, il va déplier les significations, les couches de sens, les dynamiques intérieures des visions d’Arjuna. Il consacre ainsi l’essentiel de son ouvrage à commenter chaque verset, avec une rigueur à la fois spirituelle et intuitive, sous différents angles originaux.
Il s’appuie sur l’enseignement de Nataraja Guru, qui était lui-même le maître spirituel de son propre gourou, Nitya Chaitanya Yati. Ce détail est important, car ça ancre tout le commentaire dans une lignée initiatique vivante, une chaîne de transmission. Il ne s’agit pas juste de commenter un texte antique : il s’agit d’interpréter un rituel vivant, de retracer un processus intérieur, comme si chaque verset était une étape précise dans un trip psychédélique encadré.
Le but de ce livre : relier une expérience mystique antique à l’expérience psychédélique moderne, dans une continuité cohérente et inspirante. Quand on lit le commentaire de Scott, on sent que cette vision d’Arjuna est décrite exactement comme ce que vivent aujourd’hui beaucoup de personnes sous l’effet de substances comme la psilocybine, la DMT, ou le LSD :
dissolution de l’identité,
mort symbolique de l’ego,
renaissance dans une nouvelle conscience,
réalisation de l’unité de toute chose,
vision d’un ordre cosmique profond et bienveillant.
Cet angle est non seulement pertinent, mais extrêmement riche d’enseignements. D’autant plus qu’il entre en résonance directe avec cet autre grand classique du mouvement psychédélique que j’adore : L’Expérience Psychédélique de Timothy Leary, qui utilisait déjà le Livre des Morts Tibétain comme carte pour guider les phases d’un voyage sous LSD.
Mais là où Timothy Leary proposait une cartographie tibétaine de l’expérience, Scott Teitsworth, lui, s’appuie sur la sagesse hindoue, en particulier sur l’énergie archétypale de Krishna comme guide dans la dissolution du moi. Il y a même, dans certains passages du livre, des parallèles très clairs avec l’approche de Stanislav Grof, psychiatre tchèque et pionnier de la psychothérapie psychédélique, pour lui on ne commence vraiment à vivre qu’après être passé par le processus de la renaissance qui vient avec la mort de l’ego et insiste sur le fait que l’éveil passe souvent par une crise, une traversée du chaos, une plongée dans l’inconnu. Comme Grof, Scott considère l’expérience psychédélique comme une clef pour la libération de l’âme qu’il a lui-même vécu sous LSD en 1968 alors qu’il venait de fêter ses 17 ans.
En résumé, Krishna in the Sky with Diamonds est construit comme un trip psychédélique. Chaque verset agit comme une clé, un nouveau palier, une porte qui ouvre sur la suivante. Scott nous guide à travers cette ascension intérieure avec intelligence et sensibilité, j’ai personnellement trouvé ce livre vraiment passionnant, j’ai dévoré chaque information avec assiduité.

Le mot Guru ou « gourou » est souvent mal compris, surtout dans notre vision occidentale. Il est trop facilement associé à l’idée d’un leader sectaire, d’un maître manipulateur, d’une figure d’autorité qu’on doit suivre aveuglément. Mais dans sa signification profonde, originelle, le mot gourou ne désigne pas forcément une personne, c’est d’abord un principe, une force, un archétype vivant.
En sanskrit, « gourou » signifie littéralement « celui qui dissipe l’obscurité ». Plus précisément : ce qui fait disparaître l’ignorance. C’est donc tout ce qui peut éclairer notre chemin, tout ce qui peut dissiper le brouillard dans lequel on s’est enfermé, tout ce qui nous ramène à nous-mêmes, vers une compréhension plus claire, plus juste, plus vivante de la réalité.
Dans la Bhagavad Gita, Krishna est le gourou d’Arjuna. Mais il ne joue pas ce rôle comme un maître tout-puissant qui impose sa vision. Krishna est plutôt une manifestation de l’absolu, une émanation directe de la source. Il représente cette lumière universelle à partir de laquelle tout se manifeste. Il n’est pas là pour qu’on le suive aveuglément, il est là pour réveiller chez Arjuna la part intérieure qui sait déjà. Il agit comme un miroir, un catalyseur, un amplificateur de la sagesse qu’Arjuna porte déjà en lui.
C’est ça, au fond, le vrai rôle du gourou : nous rappeler notre propre lumière intérieure. Et cette fonction-là peut prendre mille formes. Un gourou, ça ne doit pas forcément être une personne. Ça peut être un moment, une douleur, un livre, une vision, un rêve, une plante ou même un enfant… n’importe quoi qui nous fait voir clair. Tout ce qui nous réveille à la lumière de notre conscience, tout ce qui nous sort de l’ignorance, tout ce qui brise nos illusions et nous ramène à l’essentiel peut être vu comme un gourou.
Le véritable gourou, c’est cette guidance subtile qu’on a tous au fond de nous. Les maîtres extérieurs ne sont là que pour nous aider à l’écouter, à la reconnaître, à la laisser parler plus fort. Ils ne sont pas des dieux à vénérer, mais des relais, des éclaireurs, des appuis temporaires pour que notre propre autorité intérieure puisse reprendre sa place.
Et quand Krishna guide Arjuna dans la Gita, c’est exactement ce qu’il fait, il invite Arjuna à prendre sa décision par lui-même, il est parfois amical et parfois plus dur, son objectif est qu’Arjuna devienne libre, qu’il soit indépendant.
Ce livre m’a profondément donné envie d’aller plus loin dans ma compréhension de la Bhagavad Gita et j’ai donc décidé de suivre les cours de Scott qui commencent cet hiver, j’ai hâte. La Bhagavad Gita compte 18 chapitres avec ses 10 premiers chapitres qui servent de préparation au voyage, avec les bases théoriques. Ensuite vient le chapitre XI, le cœur de l’expérience, le trip cosmique par excellence, celui de la transcendance totale, de la dissolution de l’ego, de la fusion avec le Tout. Puis viennent 7 chapitres d’intégration, pour atterrir et incarner ce qui a été vécu dans la matière.
Dans la culture psychédélique contemporaine, on parle beaucoup de set & setting mais dans les faits, la majorité de l’attention est toujours portée sur le trip lui-même. Comme si la préparation et l’intégration n’étaient que des à-côtés pratiques, presque accessoires. Alors que non. Ce sont les fondations et les prolongements du processus. Sans elles, l’expérience reste flottante, fragmentée, parfois même dangereuse.
Je suis convaincu que les vrais breakthroughs, les vraies ouvertures transformatrices, n’arrivent que si le travail en amont est fait avec une minutie extrême, et que l’intégration est prise avec le même sérieux qu’un entraînement spirituel ou thérapeutique. Ce que propose la Gita, à travers sa structure, c’est exactement ça : une carte de navigation complète, avec une entrée lente et stable, une montée fulgurante, puis une descente guidée et ancrée.
L’auteur voit le trip comme une courbe en forme de cloche. On part d’un état relativement stable, on monte progressivement jusqu’au sommet, là où tout se défait, où l’on meurt symboliquement, puis on redescend doucement pour revenir à un nouvel équilibre à l’horizontal, mais avec un regard transformé sur soi et sur le monde.
Je pense donc écrire prochainement sur la préparation des expériences psychédéliques, et leur intégration. Parce que ces deux phases qu’on a tendance à sous-estimer méritent plus de temps et d’attention que le trip lui-même.
Le livre met aussi en avant l’importance d’avoir un guide dans ce type d’expérience, j’ai fait face à beaucoup de difficultés sur mon chemin car je n’ai jamais réellement eu de guidance, c’est une des raisons pour laquelle j’ai créé le Guide Audio de Mort Renaissance car je sais que je ne suis pas le seul sur ce chemin qui n’as pas l’opportunité d’avoir un guide dans ce chemin qui est tout sauf facile, loin de la large route pavée que propose le système de notre monde actuel.
Pour celles et ceux qui explorent en profondeur les psychédéliques et la notion de voyage intérieur, d’éveil, de mort-renaissance, je recommande sincèrement la lecture de Krishna in the Sky with Diamonds.
Bon voyage, et bonne lecture.
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Quel article passionnant et bien écrit… Il m’a donné de nombreuses clés pour progresser. Merci Nuit et bonne formation sur la Bhagavad Gita !