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La MDMA est-elle préférable aux psychédéliques pour les débutants à des fins thérapeutiques ?

nuit

By Nuit

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in this article
  • Définir les termes qu’on a entre les mains
  • La MDMA une porte d’entrée plus douce ?
  • Les limites de la MDMA seule et l’intérêt des alternatives empathogènes
  • Des psychédéliques plus adaptés au débutants
  • Les combinaisons alchimiques
  • Vers une progression personnalisée
  • Trouver son propre chemin
nuit

By Nuit

Disclaimer: The views and opinions expressed in this article are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Chemical Collective or any associated parties.

Depuis le début des années 2000, on voit un vrai retour de l’intérêt collectif pour les substances psychédéliques. Un mouvement qui, en réalité, ne date pas d’hier. Il avait déjà émergé dans les années 50–60 avec des figures comme Leary, Grof ou encore Shulgin, avant d’être brutalement stoppé, non pas pour des raisons scientifiques ou sanitaires, mais pour des raisons purement politiques. Ce n’est qu’aujourd’hui, plusieurs décennies plus tard, qu’on recommence à reconnaître leur potentiel, notamment dans un cadre thérapeutique encadré.

Et ce retour ne se fait pas timidement. Que ce soit avec des psychothérapeutes en Suisse, des cliniques privées aux États-Unis ou dans les cercles plus underground, la psychothérapie assistée par substances reprend du terrain. Mais toutes les substances ne sont pas similaires, ni dans leurs effets, ni dans leur manière d’être abordées. C’est là qu’il faut distinguer deux grandes familles dont on va parler : les empathogènes d’un côté, et les psychédéliques classiques de l’autre. Les dissociatifs sont eux aussi une famille qui a un potentiel thérapeutique non négligeable.

Les empathogènes, c’est la famille de la MDMA, qui est composée aussi d’autres molécules proches dans leur fonctionnement. Ce sont des substances qui, en ouvrant le cœur, facilitent l’expression émotionnelle et réduisent la peur. En face, on a les psychédéliques classiques comme le LSD, les champignons à psilocybine, ou encore le 2CB. Là, c’est une autre dynamique : perception altérée, dissolution de l’ego, visions, expériences mystiques. C’est parfois intense, parfois transformateur, mais souvent plus difficile à naviguer au début.

Du coup, la question que je me suis posée dans ma vidéo sur le sujet, et que je vais essayer de développer ici, c’est assez simple : est-ce que la MDMA (ou d’autres empathogènes) sont une meilleure porte d’entrée que les psychédéliques pour ceux qui veulent commencer ce genre de travail intérieur ?

Est-ce que c’est parce que c’est plus accessible ou plus sûr émotionnellement ou en plus efficace pour plonger dans les blessures du passé sans se faire submerger ? 

Ou est-ce qu’au contraire, il vaut mieux aller directement dans le grand bain des psychédéliques classiques ? 

On va essayer de voir ça ensemble, en s’appuyant à la fois sur mon expérience personnelle, les retours de proches autour de moi, et aussi sur ce qui se fait déjà dans des cadres thérapeutiques plus formels comme celui de Genève.

Définir les termes qu’on a entre les mains

On va d’abord faire en sorte de bien comprendre quelles sont les substances dont on parle. Parce que dans le milieu des thérapies assistées par substances, il y a beaucoup de confusion et pas mal de nuances qu’il ne faut pas balayer trop vite.

D’un côté, on a les empathogènes. Des molécules qui, le plus souvent, vont jouer sur une libération massive de sérotonine , en plus d’une augmentation drastique de l’ocytocine qui joue notamment sur ce qui concerne la confiance, l’empathie, la générosité et la sexualité. Mais ce qui est vraiment intéressant, d’un point de vue thérapeutique, c’est leur capacité à inhiber l’amygdale, cette petite zone du cerveau qui est en grande partie responsable de la peur, du stress, de l’hyper-vigilance. Résultat : forte réduction de la peur, sensation de sécurité émotionnelle, cœur plus ouvert.

L’empathogène le plus connu est évidemment la MDMA qui a été popularisé par notre cher Alexander Shulgin. Mais d’autres molécules proches commencent à se faire connaître, comme le 6-APB ou le 5-MAPB. Et ce qui me fait penser qu’elles pourraient avoir un potentiel encore plus intéressant que la MDMA dans certains cas, c’est plusieurs choses :
Le fait qu’elles durent plus longtemps (jusqu’à 6 ou 8 heures), ce qui permet de mieux s’installer dans l’expérience et surtout, elles sont souvent moins stimulantes, donc plus propices à un travail intérieur calme, posé, introspectif. Moins de montée, moins de nervosité. On est plus dans une dynamique d’exploration que dans quelque chose qu’on consommait pour son potentiel récréatif.

En face, on a les psychédéliques classiques. Ce sont des substances qui imitent la sérotonine mais en agissant principalement sur les récepteurs 5-HT2A. Ce que ça provoque, entre autres, c’est une augmentation de la neuroplasticité, donc une capacité du cerveau à créer de nouvelles connexions, à penser autrement. Les effets sont souvent marqués par une altération de la perception, des visions, une forte intensité émotionnelle, et ce qu’on appelle souvent la dissolution de l’ego, un moment où on perd un peu ses repères habituels, parfois de manière libératrice, parfois plus brute.

Les molécules les plus connues ici sont le LSD, les champignons psilocybine, le 2C-B, ou encore la mescaline. Là, on est dans quelque chose de souvent plus imprévisible, plus profond,  mais aussi potentiellement plus difficile à encaisser, surtout quand on débute. Au final comme on en discutera dans la suite de l’article, tout dépend de la molécule et du dosage.

La MDMA une porte d’entrée plus douce ?

Un exemple qui m’a vraiment marqué, c’est celui de l’hôpital de Genève, en Suisse. Ils ont mis en place un protocole de psychothérapies assistées par substances psychédéliques, et dans leur document disponible ici, on peut lire clairement que la première année de thérapie se fait uniquement avec de la MDMA. Rien d’autre. Pas de LSD, pas de champignons. Juste la MDMA, pendant un an, avec un suivi thérapeutique, des séances toutes les 4 à 6 semaines, et de l’intégration entre les sessions. C’est qu’au bout de cette première année qu’on commence éventuellement à introduire d’autres molécules, tout en gardant souvent la MDMA comme base.

Et ce n’est pas anodin. Ça veut dire qu’on reconnaît officiellement que la MDMA est beaucoup plus facile à gérer pour la plupart des gens. En particulier pour les personnes qui arrivent avec une grosse charge émotionnelle, ou qui souffrent d’anxiété. Ce n’est pas juste une histoire de confort, c’est une histoire de sécurité mentale.

Parce que le problème avec des substances comme le LSD, c’est qu’on peut très vite partir en attaque de panique, même à des doses pas si élevées. Ça peut être ultra confrontant. L’esprit s’emballe, les pensées tournent en boucle, et si tu n’es pas préparé ou bien accompagné, tu peux facilement te faire submerger.

Avec la MDMA, on est dans une toute autre dynamique. Grâce à son action sur l’amygdale (le centre de la peur), on est dans un état où la peur est littéralement mise en sourdine ce qui fait que même des traumatismes très profonds peuvent ressurgir  mais au lieu d’être repoussés par peur ou par dégoût, on peut les regarder en face avec un certain calme. C’est pas forcément agréable, mais c’est gérable. Et dans un cadre thérapeutique bien posé, ça peut permettre des avancées énormes dès les premières séances.

Du coup, pour une première approche, surtout quand on est débutant, la MDMA offre une porte d’entrée qui est beaucoup plus douce, plus sécurisante, mais tout aussi puissante c’est juste qu’elle est plus facile à apprivoiser.

Les limites de la MDMA seule et l’intérêt des alternatives empathogènes

La MDMA a énormément de potentiel mais ça ne veut pas dire qu’elle est parfaite ou adaptée à tous les contextes. Il y a quand même certaines limites, surtout quand on parle de travail thérapeutique un peu en profondeur.

Déjà, la durée de l’effet est relativement courte, en général autour de 3 à 4 heures. Et dans un cadre thérapeutique, où il faut du temps pour s’ouvrir, pour explorer, pour intégrer ce qui remonte, ça peut vite paraître un peu serré. C’est d’ailleurs pour ça que beaucoup de gens utilisent un booster, une redose légère en cours de session, pour rallonger un peu l’expérience. Mais ça reste une solution partielle qui s’essouffle dans la durée.

Ensuite, il y a aussi le fait que la MDMA peut être, parfois, trop stimulante. Trop sociable. Elle pousse à parler, à extérioriser, ce qui peut être idéal pour sortir des choses bloquées mais dans certains cas, on reste en surface. On parle, on partage, mais on ne plonge pas forcément dans les couches plus profondes, là où se trouvent les vraies racines du trauma. Si on ne pose pas un cadre très clair, avec une intention forte, un bon set & setting, voire un accompagnement thérapeutique, on peut passer à côté de ce que la molécule peut offrir.

C’est ce qui m’a amené à m’intéresser à d’autres empathogènes comme alternative, comme le 5-MAPB ou le 6-APB, qui, je trouve, ont parfois un potentiel encore plus intéressant que la MDMA surtout dans une optique introspective.

Le 5-MAPB, déjà, a une durée plus longue, autour de 6 heures, ce qui laisse plus de place pour s’installer dans l’expérience. Mais surtout, il est beaucoup plus sédatif. Moins de montée euphorique, moins de besoin de parler, plus de calme intérieur. Et ce calme, il est propice à l’introspection, à l’écoute, à la contemplation. C’est une molécule qui pousse à rester posé, centré, à plonger dans ce qui se passe à l’intérieur, plutôt que dans l’interaction avec l’extérieur.

Le 6-APB, lui, va encore plus loin dans ce sens-là : durée de 8 heures, ce qui est énorme pour un empathogène, et en plus, il a un léger effet psychédélique, ainsi qu’un effet dansant. Dit comme ça, on pourrait croire que c’est plus festif  mais en réalité, ce côté dansant peut être super intéressant pour un travail corporel. Par exemple, dans des contextes de danse extatique, ou de thérapie par le mouvement, ça peut amener à libérer des tensions profondes. Et le petit côté psychédélique, même léger, peut aider à toucher des choses qu’un empathogène pur n’atteindra pas aussi facilement.

Le seul hic, c’est que le 5-MAPB et le 6-APB sont encore peu étudiés. On a beaucoup de retours de psychonautes sur eux mais pas beaucoup de données scientifiques sur eux, ni sur leur potentiel thérapeutique, ni sur leurs effets à long terme. Ce sont des molécules prometteuses, mais qui mériteraient clairement plus de recherches. D’un point de vue personnel, je pense qu’elles pourraient avoir leur place dans un protocole thérapeutique moderne, mais il faut rester prudent.

Des psychédéliques plus adaptés au débutants

Dans l’univers des psychédéliques, tout le monde pense directement au LSD, aux champignons, ou à des expériences super intenses avec des dissolutions d’ego et des visions cosmiques et spirituelles. Mais ce qu’on oublie souvent, c’est qu’il existe aussi des molécules psychédéliques beaucoup plus douces, qui peuvent offrir une entrée plus progressive dans ce monde, surtout pour les personnes anxieuses ou sensibles.

Parmi ces psychédéliques plus “light”, on peut citer le 2C-B, le 2C-B-Fly, ou encore la mescaline en petite dose. Ces substances ont en commun d’être moins violentes émotionnellement, avec des effets plus contenus, plus gérables, tout en gardant ce côté d’ouverture, de changement de perception, de reconnexion intérieure. Les phénéthylamines psychédéliques ont souvent un côté chaleureux qui fait que l’on se sent plus à l’aise qu’avec un lysergique ou une tryptamine.

Ce genre de molécule se prête très bien à ce qu’on appelle une approche psycholytique. L’idée, ici, c’est pas de tout explorer en une ou deux séances massives comme dans certaines psychothérapies psychédéliques que l’on a pu voir dans les années 60. 

Dans le psycholytique, on travaille sur la durée, avec des doses faibles, étalées sur plusieurs séances. On avance petit à petit, avec de l’intégration entre chaque étape.

Et pour beaucoup de gens, c’est une formule bien plus accessible. Parce qu’avec des dosages légers, on limite les risques d’attaques de panique, d’angoisse aiguë, ou de désorientation. Ça reste intense sur le plan intérieur, mais c’est beaucoup plus tolérable émotionnellement, en particulier pour celles et ceux qui ont déjà une certaine fragilité ou qui débutent dans ce type de travail.

Je vous invite d’ailleurs à jeter un œil à mon article sur les thérapies psycholytiques si vous voulez creuser le sujet, j’y parle plus en détail de ces différentes approches.

Et puis, ce qu’il faut comprendre aussi, c’est que les empathogènes, même s’ils sont souvent plus “faciles” en apparence, demandent en réalité une certaine maîtrise, une certaine connaissance pour bien orienter l’expérience. Alors qu’avec les psychédéliques, même légers, on est souvent naturellement poussé vers l’intérieur, vers nos profondeurs ce qui aide à ne pas éviter ce qui a besoin d’être vu.

Les combinaisons alchimiques

Un aspect dont on parle encore trop peu dans le milieu des thérapies assistées par substances, c’est celui des combinaisons. Et pourtant, c’est un domaine qui peut vraiment changer la dynamique d’une expérience et parfois même ouvrir des portes qu’aucune molécule ne permettrait seule.

Une chercheuse qui a beaucoup travaillé là-dessus, c’est Friederike Meckel Fischer, une ancienne collaboratrice de Stanislav Grof, pionnier de la thérapie psychédélique. Dans ses recherches, Fischer-Meckel s’est intéressée à des protocoles combinés, où plusieurs substances sont utilisées ensemble, dans une logique d’harmonisation des effets. Elle en parle en détail dans son livre Therapy with Substance: Psycholytic Psychotherapy in the Twenty-First Century.

Par exemple, il y a le célèbre Candy Flip, mélange de MDMA + LSD. À première vue, on pourrait croire que ça rend juste l’expérience plus forte, mais en réalité, la MDMA permet de lâcher prise dans le trip de LSD. Elle rend l’expérience plus douce, plus accessible, même si le trip en lui-même peut être encore plus intense que du LSD seul. C’est souvent plus fluide, plus lumineux, avec moins de peur.

Autre combo intéressant : le Nexus Flip, qui combine MDMA + 2C-B. Là encore, le mélange crée quelque chose de très spécifique. Le 2C-B vient prolonger les effets empathogènes de la MDMA tout en y ajoutant une petite touche de psychédélisme. Surtout, il adoucit la descente de la MDMA, qui peut parfois être un peu brutale. On ne retombe pas d’un coup, on glisse doucement vers une fin d’expérience plus intégrable.

Et puis il y a ce que j’appelle personnellement l’Ali Flip : une combinaison de LSD, MDMA et 2C-B. C’est une expérience beaucoup plus complète, avec un arc qui peut aller de l’ouverture émotionnelle à l’introspection profonde, en passant par la libération corporelle ou sensorielle. Clairement, ce n’est pas pour les débutants, mais ça montre que certaines combinaisons peuvent être bien plus adaptées à certaines situations que des substances prises seules. Il faut bien garder en tête que les effets des substances se potentialisent énormément entre elles. Donc les dosages doivent être revus à la baisse, toujours.

Vers une progression personnalisée

Même si des protocoles comme celui de l’hôpital de Genève ont le mérite d’exister, je pense qu’il faut aussi reconnaître leurs limites. Oui, ça pose un cadre, une structure, mais au final… on est tous différents. Et ce qui fonctionne pour quelqu’un dans un environnement clinique ne fonctionnera pas forcément pour quelqu’un d’autre dans un cadre plus personnel, plus spirituel, ou même plus chaotique.

L’idée, pour moi, c’est d’explorer à son rythme. De ne pas chercher à copier un parcours tout fait, mais au contraire de se renseigner un maximum, de comprendre les différentes molécules, leurs effets, leurs risques, leurs nuances… et à partir de là, de commencer en douceur. Avec des dosages très légers, des substances simples à gérer, et une approche progressive, avant de penser à plonger dans des choses plus complexes, plus longues, ou plus “effrayantes”.

Si un jour on ressent l’envie de combiner des substances, il faut vraiment le faire progressivement, avec prudence, et toujours avec une conscience claire de ce qu’on cherche à vivre. Parce qu’au final, le plus important, ce n’est même pas la molécule, c’est le set & setting, l’intention qu’on pose, la qualité de la préparation, et l’intégration qui est importante car c’est comment on transforme l’expérience en quelque chose de concret dans notre vie.

Et même si tout le monde n’a pas accès à un thérapeute formé aux thérapies psychédéliques, beaucoup d’entre nous font le choix de s’engager dans ce processus en solo. Le livre MDMA Solo en parle très bien : c’est possible de se soigner, se libérer, avancer seul, avec assez de rigueur, de connaissance et de respect.

Perso, pour ceux qui veulent plonger très profondément en solitaire, j’ai aussi préparé un Guide audio de Mort-Renaissance qui, même s’il ne vise pas en priorité l’aspect thérapeutique, il le touche à travers le côté transcendantal de l’expérience. Mais ce n’est clairement pas quelque chose à prendre à la légère, ni à faire pour un débutant. Je le partage juste pour ceux qui avancent sans aide mais ont déjà bien avancé sur ce chemin sinueux qui est le chemin de l’âme.

Trouver son propre chemin

Au final, chaque molécule et famille de molécules a ses avantages, ses limites, ses risques. Et il n’y a pas une seule bonne porte d’entrée, tout dépend vraiment de la personne, de son histoire, de son état émotionnel au moment de l’exploration.

Mais si on parle de débutants, en particulier ceux qui sont anxieux ou qui portent des traumatismes lourds, alors oui, la MDMA peut être une entrée beaucoup plus douce. Elle permet de ne pas être submergé, de ne pas se faire écraser par l’intensité dès le départ. Parce que quand on vit une expérience trop forte trop tôt, on peut se refermer, activer tous ses mécanismes de défense… et passer à côté de ce qu’on était venu chercher.

Dans ce sens-là, les psychédéliques peuvent venir ensuite, une fois qu’on a un peu plus de stabilité intérieure. En commençant par des dosages légers, des molécules plus douces, et avec un socle émotionnel déjà un peu consolidé, on peut aller plus loin, mais en sécurité.

Et pour les gens qui n’ont pas forcément d’anxiété, ni de trauma lourd… il se peut que ce soit les psychédéliques à faible dose qui soient les plus adaptés dès le début. Encore une fois, il n’y a pas de règle fixe, juste des pistes à explorer en conscience.

Et c’est ça, au final, le plus important : peu importe la molécule ou le protocole, c’est l’état d’esprit, la préparation, le set & setting, l’intention, l’intégration qui vont tout changer. C’est ça qui transforme une prise en une expérience ayant un réel potentiel de guérison.

Je vous souhaite de triper dans les meilleures conditions possibles. C’est un marathon, pas un sprint, alors partez à votre rythme, rien ne presse.

Nuit | Blogueur communautaire chez Chemical Collective | youtube.com/c/nuit

Nuit est l’un des blogueurs de notre communauté ici chez Chemical Collective. Si vous souhaitez rejoindre notre équipe de blogueurs et être payé pour écrire sur des sujets qui vous passionnent, veuillez contacter Sam par e-mail à samwoolfe@gmail.com

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