Welcome to
Chemical Collective

Are you 18 or older?

Please confirm that your are 18 years of age or older.

You are not allowed to access the page.

info-icon €100 for domestic (NL, CZ, DE) €125 for the rest of the EU, excluding stealth shipping

Free shipping over €50 & free tracked shipping over €100

Friendly customer service available 9-5pm Monday to Friday

Free shipping over €50 & free tracked shipping over €100

Friendly customer service available 9-5pm Monday to Friday

Your cart is empty

Hommage à Kilindi Iyi, Pionnier du mouvement psychédélique

nuit

By Nuit

rsz 4image
in this article
  • Le guerrier psychonaute, entre arts martiaux et psychédéliques
  • Le maître des hautes doses : un psychonaute hors norme
  • Anecdotes marquantes
  • Vision révolutionnaire de l’évolution psychédélique
  • Le conteur des origines, psychédéliques, préhistoire et religion
  • Conclusion
nuit

By Nuit

Disclaimer: The views and opinions expressed in this article are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Chemical Collective or any associated parties.

Kilindi Iyi n’était pas seulement un nom dans la communauté psychédélique : il en était l’un de ces cœurs battants. Né à Détroit, formé aux arts anciens comme aux formes contemporaines, professeur respecté et humanitaire engagé, Kilindi a traversé les décennies comme un passeur de savoir. Psychonaute vétéran, il a fait de l’exploration intérieure un chemin de vie, une pratique qui mêlait rigueur martiale, curiosité scientifique, travail thérapeutique et dévotion artistique. Sa mort a laissé un vide réel ; mais son enseignement continue de vibrer, d’inspirer et de questionner la manière dont nous imaginons la transformation collective.

Ce que l’on retient d’abord chez lui, c’est son appel à l’évolution personnelle. Pour Kilindi, la révolution psychédélique ne se résumait pas à des voyages ponctuels : c’était un processus de déconditionnement, un entraînement de l’âme qui passe par la compréhension de l’histoire, la psychologie, la science, la guérison et l’art. Il enseignait que la vraie croissance demande du temps.

L’anecdote fondatrice de son premier trip, celle qui nourrit toute notre lecture de sa trajectoire, est simple et surprenante : dans les années 70, un ami lui ramène des champignons. Ignorant les dosages, Kilindi avale toute la boîte, qui devait contenir plus d’une vingtaine de grammes de psilocybe secs. L’expérience est immédiate, totale, transcendantale. Ce premier effondrement de repères devient la clef d’un chemin : il faudra, par la suite, augmenter, pousser plus loin, tester encore et encore, jusqu’à des prises qui défient l’entendement commun. Ce geste, manger la boîte entière, le propulsera vers des expériences à des doses extrêmes, vers des dimensions de l’âme que peu auraient osé chercher.

Dans cet hommage, je veux revenir sur ce parcours atypique : raconter l’homme, décrypter la méthode et interroger l’héritage. Mais je veux aussi situer Kilindi dans une histoire plus vaste, celle du mouvement psychédélique qu’il a contribué à faire grandir, pour lui ce mouvement qui est né dans les années 60 est aujourd’hui au stade d’enfant. On parlera de ses prises de doses extrêmes, de sa vision des enthéogènes comme l’origine des arts martiaux, de ses visions futuristes d’une humanité transcendée, et des récits qu’il aimait relier aux grandes architectures symboliques, pyramides, mythes, religions et aussi de certaines anecdotes qu’il a partagé.

Le guerrier psychonaute, entre arts martiaux et psychédéliques

Kilindi Iyi n’a jamais séparé le dojo du laboratoire intérieur. Professeur dans le domaine des arts martiaux africains anciens, il a d’abord plongé pour comprendre. Ce n’était pas une simple curiosité historique : c’était une enquête de terrain sur la conscience humaine. Très vite, il a fait le lien que les arts martiaux, tels qu’ils se sont transmis dans certaines lignées, sont imbriqués depuis la nuit des temps avec des pratiques visionnaires. Les plantes et les champignons n’ont pas été des accessoires rituels, mais des instruments qui modifiaient la perception, affinent le timing, entraînent le corps et la présence. Pour lui, les arts martiaux sont d’abord une science de la conscience, une cartographie pratique de l’attention et du déplacement de soi dans le monde.

Il aimait rappeler que les champignons existent depuis plus longtemps que la plupart des formes de vie connues sur Terre. Cette longévité, pour Kilindi, n’est pas un détail : elle leur donne un rôle archéologique dans la mémoire des peuples. Il nommait souvent l’Amanita Pantherina comme une racine africaine des techniques du combat rituel. À l’autre bout du globe, il voyait dans l’amanita muscaria un compagnon possible des traditions asiatiques du ninjutsu. 

Son propos était simple et radical. Les arts martiaux ne sont pas que des combinaisons de coups et de blocages. Ce sont des entraînements de l’attention, des protocoles pour recoudre le sensible. Les psychédéliques, pensait-il, ouvrent des couloirs intérieurs où l’on peut réapprendre à sentir l’autre, la trajectoire d’un mouvement, la qualité d’un impact avant même qu’il n’arrive. Ils dissolvent l’ego, retirent la forme rigide, et laissent apparaître une fluidité d’être. On peut penser ici à Bruce Lee et son fameux commandement pratique : “deviens l’eau, sois fluide comme l’eau, n’aie aucune forme.”  Les substances psychédéliques font tomber la forme , et alors on voit l’art du combat comme une danse qui respire entre les corps et le monde.

Dans ce thème on peut penser à Mike Tyson, de sa rencontre précoce avec des états altérés, comme d’un rappel que même dans les corps les plus façonnés pour la violence, la rencontre avec l’ouverture peut tout transformer. Ce n’est pas une invitation naïve à l’excès. C’est une observation : la rencontre visionnaire, bien guidée, modifie le rapport à la force, elle la raffine plutôt que de la désinhiber.

Pour lui, l’entraînement martial et le travail psychédélique étaient complémentaires. Le dojo offrait la structure, la discipline, le cadre pour intégrer ce qui avait été vécu hors du temps. Le trip offrait l’effondrement des certitudes, la matière première d’un savoir incarné. 

Pour les curieux je vous laisse ici ma vidéo psychédélique et arts martiaux. Là j’explore plus en détail les histoires , les substances , et comment les savoirs anciens résonnent aujourd’hui dans des pratiques contemporaines de transformation.

Le maître des hautes doses : un psychonaute hors norme

Kilindi Iyi est devenu célèbre pour une chose simple et radicale : il a parlé haut et fort d’expériences faites à des doses que la plupart des gens n’imaginent même pas. Il racontait des prises de champignons qui montaient très haut, jusqu’à la limite du compréhensible, des sessions où il se plaçait volontairement dans une exploration extrême de la conscience. Ce n’était pas de la recherche de sensations ni de la consommation récréative. 

Il expliquait ces voyages comme sa transcendance totale sur une quête continue. Là où la majorité des trips durent et déroulent des motifs connus, ses expériences explosaient la familiarité. Il parlait d’états qui, en intensité, ressemblaient à ce qu’on décrit souvent comme le breakthrough de la DMT. Sauf que pour lui ces états pouvaient durer des heures, parfois une dizaine d’heures. Dans ses récits on sentait la volonté de creuser un sillon profond dans la conscience, d’y trouver des structures, des formes, des cartographies symboliques capables d’être rapportées et discutées.

Cette pratique lui a valu une reconnaissance singulière. Il était invité à des conférences, on venait l’écouter comme un témoin venu d’un autre front. Certains voyaient en lui un éclaireur, quelqu’un qui poussait la recherche subjective plus loin que les protocoles normés. D’autres le soupçonnaient d’excès, d’esbroufe ou d’irresponsabilité dans sa prise de position publique. La scène psychédélique mondiale le connaissait pour ses récits extraordinaires et pour la question qu’il posait en silence : jusqu’où la conscience humaine peut-elle être poussée sans se perdre ?

Kilindi ne présentait pas ses voyages comme des prouesses individuelles à admirer. Il disait travailler, analyser, consigner. Chaque expérience était pour lui matière à rapport, à synthèse, à l’enseignement. Il cherchait à transformer l’étonnement personnel en éléments compréhensibles pour la communauté, en signes utilisables pour la pratique et la réflexion. C’est cette double posture, l’extrême expérimentation et la volonté de transmettre, qui a accentué son aura. On pouvait lui reprocher l’audace, on ne pouvait pas nier la densité des descriptions qu’il ramenait.

Il y avait aussi chez lui une éthique, parfois implicite, parfois revendiquée. Kilindi parlait de préparation, d’intégration, de responsabilité collective. Il refusait l’idée d’un trip comme simple spectacle. Même s’il cherchait le radical, il le situait dans un cadre d’apprentissage. Cela n’a pas suffi à éteindre les critiques. Beaucoup ont mis en garde contre la glamourisation des excès et ont rappelé que la recherche intérieure exige des garde-fous. Kilindi répondait en montrant les récits, les cartes, les conversations qu’il produisait.

Enfin, il revenait toujours sur un point essentiel : son geste n’était pas une injonction. Ce n’était ni une mode ni une recette. C’était une tentative personnelle, une manière de pousser l’enquête sur la conscience humaine jusqu’à des frontières peu fréquentées. Pour ceux qui l’ont suivi, ses voyages ont ouvert des questions, des images et des structures auxquelles on continue de revenir. Pour ceux qui l’ont critiqué, ils restent un rappel brutal que la quête de sens peut prendre des voies dangereuses. Dans tous les cas, Kilindi a déplacé le débat, et pour cela il restera une figure incontournable du paysage psychédélique contemporain.

Anecdotes marquantes

Il y a une histoire qui circule partout quand on parle de Kilindi Iyi, et elle dit beaucoup de son rapport à la pratique et à la responsabilité. On lui demande un jour de tripsitter soixante-dix personnes. On leur remet des sachets, à cinq grammes secs de psilocybine , et la moitié des participants n’a jamais touché à une substance visionnaire de sa vie. Pour Kilindi, qui travaillait ordinairement dans le silence, en solitaire ( comme Terence McKenna aimait le préconiser) c’était une proposition absurde et dangereuse. Lui qui aimait s’installer seul avec la matière, écouter et noter, se retrouver chef d’orchestre d’un chaudron humain.

Tout a vite dérapé. Ceux censés tenir les néophytes étaient eux-mêmes trop pris par leurs propres vagues. Les débutants se sont retrouvés ballotés par l’angoisse, par des images et des sensations qui les dépassaient. Kilindi a dû improviser, tenir la barque, apaiser, réancrer, redonner des gestes simples pour ramener des corps au monde. Il ne raconte pas cet épisode pour se vanter. Il le raconte comme une mise en garde, comme un acte de pédagogie : la transmission exige des cadres, des outils, de la vigilance. Cette expérience l’a marqué profondément et a nourri sa réflexion sur ce que signifie partager une expérience sacrée sans en abîmer la portée.

Autre anecdote souvent citée, une question qu’on lui a posé dans cette vidéo : est-ce que tu manges, est-ce que tu bois, est-ce que tu fumes quand tu es en voyage ? Sa réponse était décalée et troublante. Kilindi racontait que, parfois, des entités lui proposaient de fumer, voire d’avoir des relations sexuelles dans d’autres mondes. Il refusait toujours. Pour lui, accepter ces invitations revenait souvent à franchir un seuil d’altérité dont l’intégration demandait des années. Il voyait ces propositions comme des tentations du multivers, des séductions capables de déloger définitivement l’ancrage si l’on n’était pas prêt à en payer le prix.

Le chapitre des puzzles complète le tableau. Kilindi parlait souvent des labyrinthes mentaux qui surgissent dans certains voyages, des énigmes si complexes qu’elles exigent une finesse extrême. Il a raconté une fois être entré dans un puzzle si difficile dans lequel une entité l’avait invité  et il a dû se résoudre à rétrécir, jusqu’à se glisser entre des molécules. Il a décrit la concentration, l’effort de précision requis pour consentir à cette réduction, puis la sensation vertigineuse de se faufiler à travers des interstices invisibles. Ces images lui servaient de métaphores. Le trip n’est pas toujours une grande expansion douce. Parfois il s’agit d’un exercice de précision, d’un passage étroit où la survie psychique dépend d’une capacité à se faire infime et minuscule.

Ces récits ne sont pas là pour faire briller un mythe. Ils composent au contraire la chair de son enseignement. Ils montrent la tension chez Kilindi entre audace et prudence, entre goût du bord extrême et sens profond de la responsabilité. Il racontait le bazar, les tentations, les puzzles, parce que ces histoires enseignent mieux que n’importe quelle théorie la nécessité d’un cadre, la valeur de l’accompagnement, et la difficulté d’élever une pratique personnelle en pédagogie collective. C’est par ces anecdotes, racontées sans fard, que son expérience devient à la fois avertissement et invitation.

Vision révolutionnaire de l’évolution psychédélique

Pour Kilindi Iyi, le psychédélisme a connu une naissance douloureuse dans les années 60. Il racontait une époque débordante, faite d’utopies bruyantes, d’excès, de malentendus et d’une répression politique violente. Cette génération a ouvert la porte à l’exploration radicale de la conscience, mais elle en a aussi porté le prix : criminalisation, dérive médiatique, et fragmentation des intentions. Pour Kilindi la naissance n’est pas douce mais chaotique, nécessaire et traumatique à la fois.

Aujourd’hui, disait-il, nous sommes encore dans l’enfance du mouvement psychédélique. On voit des éclats partout, des initiatives sincères et des récupérations opportunistes, des lois hésitantes et des publics qui n’ont pas toujours les moyens d’intégrer ce qu’ils vivent. L’enfant psychédélique est mal compris, parfois réprimé et souvent mal accompagné. Pourtant ce stade d’immaturité porte une promesse. Ces tâtonnements sont le creuset où se dessine la future maturité du mouvement, si l’on accepte de travailler la préparation, l’intégration et les institutions qui soutiendront ces pratiques.

La vision de Kilindi pour le futur est à la fois simple et radicale. Il imaginait une humanité qui entre dans l’âge adulte psychédélique. Une société transformée où les pratiques visionnaires seraient intégrées à l’éducation, à la médecine, à l’art, au combat et à la science . Dans ce monde, ces pratiques permettraient de développer une intelligence collective plus fine, d’aiguiser la capacité à ressentir l’interdépendance et d’orienter l’action commune vers des choix plus justes.

Kilindi poussait l’imagination plus loin encore. Il ne rejetait pas les images de la science-fiction ou des films de super-héros comme simples fantaisies. Il les lisait comme des aperçus symboliques de capacités humaines potentielles : intuition amplifiée, sens partagés, formes de communication proches de la télépathie, perception et empathie accrues. Il n’affirmait pas que ces pouvoirs étaient déjà là. Il les posait comme des horizons possibles et proches . L’usage réfléchi et éthique des substances visionnaires pourrait ouvrir des voies pour réentraîner la conscience vers des fonctions plus fines et plus interconnectées.

Au cœur de cette prophétie, il y a la réconciliation avec la nature. L’humain se remet en relation avec les formes vivantes, dépasse les frontières de l’ego et reconnaît l’unité. L’intégration collective de ces expériences transforme non seulement des individus, mais aussi des institutions et nos manières de concevoir le bien commun.

Je suis entièrement d’accord avec cette vision. Je crois que la transformation est possible. L’usage réfléchi des psychédéliques, associé à des pratiques d’intégration solides et à des réformes institutionnelles, peut modifier la donne. L’évolution passera par des changements de perspective, par de nouvelles optiques et par une humanitée éclairée prête à rendre ces pratiques accessibles à tous les initiés sur le chemin de la découverte de ses profondeurs.

Le conteur des origines, psychédéliques, préhistoire et religion

Kilindi Iyi possédait ce rare talent de relier des mondes que la plupart jugent séparés. Il lisait les hiéroglyphes comme on lit une partition visionnaire. Il observait la pierre de Rosette comme un fragment de mémoire où se cachent des usages rituels oubliés. Pour lui, les cultures antiques n’étaient pas des fossiles muets mais des archives vivantes d’expériences de conscience. Dans les motifs des temples, dans les rites de passage et dans les symboles religieux, il décelait les rémanences d’une pratique visionnaire des enthéogènes qui traverse l’histoire humaine.

Son hypothèse était simple et volontairement provocatrice. Les champignons et d’autres plantes visionnaires ont accompagné l’humanité depuis la préhistoire. Loin d’être des curiosités exotiques, ils ont contribué à la formation de récits fondateurs, de cérémonies initiatiques, et peut-être même à la mise en forme d’architectures sacrées comme les pyramides. Kilindi tissait des parallèles entre mythes, tablettes, pierres gravées et expériences contemporaines sous psychédéliques. Il puisait autant dans l’hindouisme et la figure de Krishna que dans les fragments archéologiques, pour les curieux je vous invite à lire mon article sur le livre Krishna in the Sky with Diamonds.

Il évoquait aussi des pratiques moins connues mais significatives. L’Acacia en Afrique qui continent de la DMT qui combiné avec un IMAO donnait une boisson visionnaire proche de l’Ayahuasca. Il racontait les rites d’initiation où l’adolescent Maasaï devait en consommer avant d’aller chasser un lion, puis revenir transformé. Ce genre d’usages n’ont pas disparu, ils ont été refoulés, déformés ou rendus clandestins par l’histoire officielle. Comprendre ces origines donne du poids au débat contemporain sur la légitimité et la profondeur des psychédéliques.

Kilindi mettait aussi en relation des symboles occidentaux, des fragments du Christianisme liés à l’Amanita et le lien entre l’Acacia et les Francs-Maçons. Ce n’était pas pour nourrir des théories du complot, mais pour montrer comment des pratiques sacrées ont pu être ritualisées et parfois dissimulées au fil des âges. Lire ces traces avec honnêteté permet, selon lui, de restituer une continuité : une lignée d’outils spirituels qui a traversé les siècles.

Dans le débat présent, cette lecture historique a une portée politique. Elle légitime la place des psychédéliques comme héritage culturel et thérapeutique et offre des arguments pour leur réintégration responsable dans la médecine, l’éducation et le rituel. Kilindi n’était pas un nostalgique. Il ne proposait pas de retour à un âge d’or. Il invitait à reconnaître des héritages, à apprendre des protocoles anciens et à adapter ces savoirs à des cadres contemporains éthiques et sécurisés.

Conclusion

Kilindi Iyi laisse une empreinte multiple et profonde. Pionnier des hautes doses, conteur des origines, enseignant exigeant, il a refusé la simplification de l’usage des enthéogènes comme n’ayant qu’un potentiel thérapeutique, pour lui ces substances sont des outils incroyablement puissants. Il se présentait avant tout comme un chercheur de lui-même, conscient d’avoir plus de questions que de réponses. Son désir le plus sincère était d’éveiller chez les autres la capacité de chercher leurs propres territoires intérieurs, afin qu’ils deviennent à leur tour des relais de lucidité.

Ce qu’il nous transmet n’est pas un manuel prêt à l’emploi, mais un appel. Un appel à poursuivre l’exploration, à oser la transcendance, et à ne jamais séparer la rigueur de l’audace. Il prônait la patience, l’éthique du partage, et l’importance de la préparation et de l’intégration. Pour lui, l’expansion psychédélique est primordiale et va participer à la transformation collective de l’humanité vers un monde incroyable.

Je vous invite à écouter ses conférences, à écouter ses récits et à explorer ses pistes avec discernement. Pour ma part, je veux lui rendre hommage en poursuivant ce double travail : plonger profondément dans l’exploration intérieure avec l’usage de ces substances et transmettre mon savoir et mon expérience, et en croisant arts martiaux et psychédéliques lui faire honneur en devenant imbattable dans le combat grâce à l’usage de ces substances

Kilindi restera dans les mémoires comme une légende vivante, un professeur qui a osé aller au-delà de tout ce que l’on connaît. Son héritage est une porte ouverte, un défi et une promesse. Qu’on prenne cette invitation au sérieux, avec humilité et responsabilité, et qu’on continue le voyage. Je lui suis vraiment reconnaissant du fond du cœur pour son travail qui m’a motivé sur mon chemin qui est parfois très solitaire, c’est un allié pour tous les aventuriers.

Nuit | Blogueur communautaire chez Chemical Collective | youtube.com/c/nuit

Nuit est l’un des blogueurs de notre communauté ici chez Chemical Collective. Si vous souhaitez rejoindre notre équipe de blogueurs et être payé pour écrire sur des sujets qui vous passionnent, veuillez contacter Sam par e-mail à samwoolfe@gmail.com

share your toughts

Join the Conversation.

0 Comments
Inline Feedbacks
View all comments

Related articles

Our Products

Related Products

1V-LSD 150mcg Blotters
1V-LSD 150mcg Blotters From 22.00
(143)
1cP-LSD 100mcg Blotters
1cP-LSD 100mcg Blotters From 18.00
(137)
Tryptamine Mix and Match Pack (4 x 0.1g)
Tryptamine Mix and Match Pack (4 x 0.1g) 65.00
(1)
1V-LSD 10mcg Micro Pellets
1V-LSD 10mcg Micro Pellets From 15.00
(43)
2-FDCK HCL
2-FDCK HCL From 12.00
(82)
1V-LSD 225mcg Art Design Blotters
1V-LSD 225mcg Art Design Blotters From 35.00
(62)
1S-LSD 150mcg Blotters
1S-LSD 150mcg Blotters From 29.00
(16)
1cP-LSD 150mcg Art Design Blotters
1cP-LSD 150mcg Art Design Blotters From 25.00
(74)
1V-LSD 225mcg Pellets
1V-LSD 225mcg Pellets From 35.00
(26)
1D-LSD 225mcg Pellets (1T-LSD)

SALE! -15%

1D-LSD 225mcg Pellets (1T-LSD) From Original price was: €42.00.Current price is: €35.70.
(13)
1cP-LSD 10mcg Micro Pellets
1cP-LSD 10mcg Micro Pellets From 15.00
(23)
5-MeO-DMT Freebase
5-MeO-DMT Freebase From 23.95
(36)
O-PCE HCL
O-PCE HCL From 17.50
(25)
1cP-LSD 20mcg Micro Blotters
1cP-LSD 20mcg Micro Blotters From 18.00
(27)
4-HO-MET Fumarate
4-HO-MET Fumarate From 19.50
(26)
rewards-icon
popup-logo

Reward program

popup-close
  • Earn
  • Affiliates