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Le Lâcher Prise en Trip

nuit

By Nuit

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in this article
  • Comprendre le lâcher-prise sous psychédélique
  • Préparation au lâcher-prise
  • Les différentes familles de substances pour apprendre à lâcher : psychédéliques, empathogènes, dissociatifs
  • Techniques actives pendant l’expérience
  • Environnement et soutien relationnel
  • Intégration post-trip et pérennisation du lâcher-prise
  • Conclusion et perspectives
nuit

By Nuit

Disclaimer: The views and opinions expressed in this article are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Chemical Collective or any associated parties.

Lâcher prise. Deux mots si simples, que l’on entend partout que ce soit en thérapie, en méditation, en développement personnel ou même dans la danse, mais qui prennent une toute autre dimension quand on entre dans le territoire sensible et profond des psychédéliques. Parce que sous substance, lâcher prise ne veut plus dire simplement « se détendre », « laisser aller » ou « relativiser ». C’est parfois se voir mourir. Se décomposer. Perdre tout ce qu’on croit être, et que l’on a mis des années à construire. C’est vivre une traversée intérieure qui ne s’invente pas, qui ne se contrôle pas, qui ne se négocie pas.

Et pourtant, c’est dans cet abandon total, souvent violent, parfois doux, que se cache l’une des plus grandes clefs de guérison que j’ai connues. Le lâcher-prise n’est pas une technique mais un effondrement, l’acceptation et l’observation la plus totale de son être, finalement c’est être dans la pure sensation, ressentir la flamme profonde qui habite notre corps. C’est la coquille ou l’armure qu’est l’ego qui se fissure, un moment où l’on arrête de résister au vivant, au naturel, à ce qui monte, à ce qui secoue, à ce qui fait peur. Et si l’on accepte de ne plus être défini par notre réaction, alors quelque chose d’infiniment plus vrai peut naître et prendre forme.

Dans cet article, je vais tenter d’y plonger en profondeur comme je l’ai fait dans ma vidéo sur le sujet. Pour témoigner, apporter des pistes, des gestes simples pouvant aider même lors du plus casse-tête des trips. En pratique, le lâcher-prise sous psychédélique peut s’apprendre. Pourtant cela demande de la subtilité, et de l’entraînement, on est loin d’un protocole strict mais on est plutôt dans une danse intuitive.

Comprendre le lâcher-prise sous psychédélique

Ce que j’ai compris avec le temps, c’est que le lâcher-prise n’est pas une action ni le fait de « faire » quelque chose. Au final c’est tout l’inverse. C’est cesser de faire, cesser de lutter, de s’éviter soi-même et ses émotions profondes, cesser de vouloir contrôler ce qui se passe à l’intérieur. Sous psychédélique, ce principe devient encore plus radical. Car la substance agit comme un miroir grossissant : tout ce qui était enfoui remonte, tout ce qui était contrôlé échappe, et la seule vraie porte de sortie, c’est l’abandon total, le renoncement de l’ego, la source de nos souffrances.

Il y a une grande différence entre « lâcher prise » dans la vie quotidienne, prendre une grande inspiration, relativiser, s’asseoir dans un parc décompresser, et lâcher prise quand le jeu de l’ego est en train de se faire révéler par une montée de LSD, de champis ou de 5-MeO-DMT. Là, cela devient une nécessité absolue, un devoir ou presque un besoin de survie. Pourquoi ?

Car si tu résistes, tu souffres. Si tu acceptes, tu fonds, littéralement, et avec cette dissolution peut naître quelque chose de beaucoup plus vaste.

Ce que j’ai appris, parfois dans la douleur (j’en parle en profondeur dans mon article sur la guérison qui peut être douloureuse), c’est que la résistance à ce qui est qui crée la souffrance. Chaque fois que je voulais comprendre, analyser, garder le contrôle sur ce que je vivais, je me retrouvais piégé dans des boucles mentales infernales, des états de panique critique, la sensation de mourir. Alors que les moments où je me laissais juste traverser, comme une feuille dans le vent, c’est là que la grâce arrivait. Pas forcément douce et gentille, mais toujours libératrice.

Le lâcher-prise, ce n’est pas de la passivité. Ce n’est pas fuir ou s’anesthésier. C’est oser dire oui à tout ce qui vient, même le plus inconfortable, même le plus absurde. C’est laisser la vague te fracasser, tout en gardant quelque part à l’intérieur cette petite flamme de présence, ce témoin silencieux qui est l’observateur au-delà de tout ce à quoi il est possible de s’attacher, cette subtile présence ultime.

Et ça, ça ne s’invente pas. Ça se vit, et ça s’apprend. Expérience après expérience, jusqu’à ce que ce ne soit plus une technique mais un réflexe. Un réflexe de confiance, une foi qui prend forme et se consolide de plus en plus, petit pas par petit pas, c’est finalement s’asseoir avec soi-même dans la plus grande intimité, voire les jeux de l’ego pour ce qu’ils sont, et ne plus s’y attacher, ni le prendre personnellement. Une manière de s’ouvrir au mystère sans vouloir l’attraper.

Préparation au lâcher-prise

L’expérience psychédélique ne commence pas au moment où la substance est ingérée. Elle débute bien avant. Ce que l’on vit pendant un trip est souvent une amplification de l’état dans lequel on se trouve en amont. Si l’esprit est agité, tendu ou dans une énergie de contrôle, l’expérience peut rapidement devenir confuse, voire éprouvante. Le psychédélique est un révélateur, pas une échappatoire. Et pour qu’un véritable lâcher-prise soit possible, il est essentiel de préparer le terrain, le Set et le Setting !

La première clé, c’est l’intention. Se poser simplement la question : pourquoi je vais là-dedans ? Qu’est-ce que je veux rencontrer ? Clarifier son intention ne garantit pas une expérience facile, mais cela offre un point d’ancrage lorsque les choses deviennent floues ou déstabilisantes.

Vient ensuite le corps. On sous-estime souvent à quel point la relaxation physique influence l’expérience. Pour ma part, je veille à créer un espace intérieur propice : alimentation légère, mouvement, silence, respiration profonde. Le lâcher-prise ne peut émerger que si le corps n’est pas dans un état de tension ou de rétention.

L’environnement joue aussi un rôle crucial. Ce qu’on appelle le “Set & Setting” désigne à la fois l’état intérieur et le cadre extérieur. Idéalement, il faut un lieu sécurisant, doux, apaisant, où l’on se sent libre d’être vulnérable. Si je suis seul, je crée une atmosphère enveloppante, presque rituelle. Si je suis accompagné, je choisis une personne, qui sera le Trip Sitter, capable de contenir sans intervenir, d’observer sans projeter.

Enfin, la question du dosage n’est pas à négliger. Il ne s’agit pas de prouver quoi que ce soit ou de rechercher la performance. Il s’agit de trouver le seuil juste, celui où l’ouverture est possible sans être submergé. Ce dosage optimal n’est pas toujours évident à déterminer, mais il se découvre avec le temps, l’écoute, l’humilité.

La préparation, loin d’être un détail logistique, conditionne la profondeur et la fluidité du voyage. Elle est déjà une manière de lâcher prise, doucement, avant même que l’expérience ne commence.

Les différentes familles de substances pour apprendre à lâcher : psychédéliques, empathogènes, dissociatifs

Quand on parle de lâcher-prise sous substance, on pense souvent aux psychédéliques classiques. LSD, psilocybine, DMT, 2C-B… Ce sont ceux qui chamboulent le plus l’ego, qui dissolvent les frontières du soi, qui nous projettent dans des mondes intérieurs aussi beaux que inquiétants. Mais il serait réducteur de croire que ce processus n’appartient qu’à eux. Le lâcher-prise peut aussi se manifester, parfois même plus facilement, sous dissociatif ou empathogène. La forme est différente, l’accès aussi, mais l’abandon reste central.

Avec un psychédélique, le lâcher-prise est souvent brutal. L’expérience pousse à la dissolution, à la confrontation, à l’abandon de tout repère. Il y a parfois cette impression de mourir, de perdre son corps, de ne plus savoir qui on est. Le mental se débat, panique, cherche une issue… et c’est justement à ce moment-là qu’il faut apprendre à ne plus lutter. La guérison arrive souvent par effondrement, comme la mue du qui le brûle quand sa nouvelle peau est nue.

Les empathogènes, comme la MDMA ou le 6-APB, offrent un terrain différent. Le cœur s’ouvre, les barrières émotionnelles tombent, la sensation d’amour et de sécurité permet de revisiter certains souvenirs douloureux avec une douceur rare. Mais ici, le lâcher-prise ne se fait pas de lui-même. Il faut une décision intérieure. La substance n’oblige pas à descendre dans les profondeurs, elle le permet. C’est un espace où l’on peut choisir d’aller plus loin… ou de rester en surface, dans une bulle d’euphorie affective. Le vrai travail demande de ne pas fuir dans le confort, de traverser ce qui remonte, sans s’y accrocher.

Avec les dissociatifs, comme la kétamine, la DXM ou d’autres molécules moins connues, le lâcher-prise semble parfois plus accessible. Il y a cette impression de recul, de flottaison, comme si l’on regardait son corps et son esprit à distance. La charge émotionnelle est allégée, les contours du moi sont relâchés sans douleur. Cela peut être thérapeutique, apaisant, presque chirurgical. Mais attention : ce type de lâcher-prise peut aussi devenir une fuite, une anesthésie, si l’on n’est pas attentif.

Chacune de ces classes de substances propose une porte d’entrée différente vers l’abandon. Le psychédélique pousse, secoue, confronte. L’empathogène enveloppe et invite. Le dissociatif détache et désidentifie. Aucune de ces approches n’est meilleure qu’une autre. Tout dépend du moment, de la maturité intérieure, de ce que l’on cherche à comprendre ou à guérir.

L’essentiel, dans tous les cas, reste la présence à ce qui se vit. Que ce soit dans le feu, le flou, la peur ( qui n’est qu’une illusion), la tendresse ou la suspension, le vrai lâcher-prise naît toujours d’une rencontre sincère avec l’expérience. Et c’est cette qualité de présence, plus que la molécule elle-même, qui transforme.

Techniques actives pendant l’expérience

Une fois la substance absorbée, il n’y a plus de retour en arrière. Ce qui doit émerger émerge qu’on le veuille ou non. Mais il ne s’agit pas pour autant de rester passif ou de subir ce qui se présente. Il existe des gestes simples, des postures intérieures, parfois des images mentales, qui peuvent soutenir profondément le processus de lâcher-prise pendant l’expérience.

La première chose que j’ai apprise, c’est d’observer la résistance. Elle peut prendre de nombreuses formes : un inconfort physique, une peur soudaine, une boucle mentale qui tourne en fond. Le réflexe naturel est de vouloir s’en débarrasser, de la fuir ou de lutter contre. Mais à chaque fois que j’ai choisi de me poser, de respirer à l’intérieur de cette tension, elle a fini par se transformer, se dissiper. Comme si le simple fait d’accueillir sans vouloir changer permettait une forme de transmutation.

La respiration est un outil précieux. Une respiration calme, ventrale, lente, permet souvent de revenir à un espace de présence. J’ai remarqué que lorsque je me laisse happer par l’expérience, je retiens souvent mon souffle sans m’en rendre compte. Revenir à une respiration consciente peut suffire à rouvrir la porte du lâcher-prise et se tenir par la main par un souffle profond.

Le corps est un guide. S’allonger, se laisser tomber dans le sol, abandonner les tensions musculaires, fermer les yeux, rester immobile… Tous ces petits choix corporels sont des actes de confiance, qui aident pendant l’expérience. Parfois, le mouvement peut aussi être juste : danser doucement, se balancer, s’étirer, accompagner ce qui monte au lieu de le bloquer.

Certaines images symboliques m’ont été d’une grande aide. Visualiser une rivière, par exemple, et se laisser porter par son courant. Ce type de métaphores peuvent paraître simples, presque naïves, mais dans l’intensité d’un trip, elles peuvent devenir de puissants repères.

Enfin, il y a cette forme de silence intérieur. Ne pas chercher à comprendre ce qui se passe. Ne pas interpréter. Juste être là, témoin. Parfois, le plus grand lâcher-prise apporte le bonheur, la simplicité, la félicité d’être, en vie. Laisser l’intelligence de la substance, du corps, de l’instant, de l’âme faire ce qu’elle a à faire.

Environnement et soutien relationnel

Le cadre dans lequel se déroule une expérience psychédélique, empathogène ou dissociative a une influence directe sur la capacité à lâcher prise. C’est même parfois ce qui fait toute la différence entre une traversée fluide et une lutte intérieure douloureuse. Le bon environnement ne garantit pas l’absence de difficulté, mais il rend ces passages plus vivables, on peut passer à travers plus simplement.

Un lieu propice n’est pas seulement un espace calme. C’est un espace qui est sécuritaire, qui invite à la détente. Une lumière douce ou tamisée, une température agréable, la possibilité de s’allonger ou de bouger librement, la possibilité de s’écouter dans le silence. Le simple fait de savoir que l’on peut s’exprimer sans être interrompu, ou rester silencieux sans être jugé, participe déjà au lâcher-prise.

Si l’on choisit d’être accompagné, le rôle de la personne présente est crucial. Il ne s’agit pas de guider, de conseiller ou d’intervenir. Il s’agit d’être là. Juste là. Avec une qualité de présence stable, discrète, et profondément bienveillante. Quelqu’un qui sait rester ancré, même si l’autre est en train de traverser une tempête. Quelqu’un qui n’a pas besoin de comprendre, mais qui sait contenir. Dans certains moments de fragilité extrême, un regard rassurant ou une main posée sur l’épaule peuvent suffire à tout changer.

Mais cette présence peut aussi devenir une source d’interférence si elle n’est pas bien choisie. Être accompagné par une personne stressée, intrusive ou mal à l’aise avec l’inconnu peut bloquer l’expérience. Le lâcher-prise demande une confiance absolue dans l’espace et dans ceux qui y sont. C’est pourquoi je préfère parfois être seul, ou avec une personne de confiance dans un lieu que j’ai préparé moi-même, plutôt qu’avec quelqu’un qui ne tient pas cet espace avec sincérité.

Enfin, il ne faut pas négliger les moments imprévus. Une peur soudaine, une sensation de mort imminente, une montée incontrôlable… Ces moments font partie du voyage. Ce ne sont pas des erreurs. Avec un cadre bienveillant et un environnement adapté, ils deviennent souvent des seuils à franchir, des points de bascule vers une expérience encore plus profonde.

Intégration post-trip et pérennisation du lâcher-prise

Le travail ne s’arrête pas quand les effets retombent. Bien au contraire, c’est souvent après l’expérience que tout commence. Car si le lâcher-prise pendant le trip peut être fulgurant, presque mystique, il n’a de véritable valeur que s’il s’inscrit dans la durée, dans le quotidien, dans la relation à soi, aux autres, au monde.

L’intégration, c’est ce moment où l’on choisit de ne pas refermer la porte trop vite. C’est facile de se dire : « c’était intense », puis de passer à autre chose, de retourner dans ses schémas habituels. Mais si quelque chose s’est ouvert, alors il est possible de continuer à vivre depuis cet espace plus souple, plus fluide. Lâcher prise, ce n’est pas un acte ponctuel. C’est une attitude intérieure qui peut s’entretenir.

Personnellement, je prends toujours un temps de silence après une expérience. Pas forcément des heures de réflexion, mais un moment d’écoute où je me pose des questions : Comment je me sens ? Qu’est-ce qui a changé ? Est-ce que je sens encore la trace du lâcher-prise dans mon corps, dans mon souffle ? Souvent, je note. Quelques phrases, parfois un seul mot. Pas pour analyser, mais pour cristalliser une mémoire subtile, un état de présence.

Il est aussi essentiel de prendre soin du corps. Après un trip, le système nerveux est parfois épuisé, les émotions sont à fleur de peau. Se reposer, manger simplement, se reconnecter à la matière ( nager, ressentir le vent, marcher dans la nature) : ces gestes simples facilitent le ré-ancrage et l’intégration en douceur de l’expérience, ainsi que dans sa vie quotidienne. Et permettent que ce qui a été vécu ne reste pas à l’état de vision, mais devienne une base sûre.

Certains exercices m’aident à rester dans cette dynamique de lâcher-prise. La respiration consciente, la méditation silencieuse, se balader, ou même le fait de s’autoriser à ne pas comprendre. Car l’esprit veut souvent tout expliquer, mais ce que l’on vit sous substance ne se réduit pas à des mots. C’est un langage plus ancien, plus direct, que l’on peut sentir à chaque instant si l’on ne se referme pas.

Enfin, il y a le rapport au monde. Le lâcher-prise vécu en trip peut transformer la manière d’écouter, de parler, de faire face aux tensions du quotidien. On apprend peu à peu à ne plus résister, à ne plus vouloir contrôler, à faire confiance à un mouvement plus vaste que soi. Lorsqu’elle est cultivée, elle devient une force radicale. Une autre, une nouvelle façon d’être.

Conclusion et perspectives

Lâcher prise sous psychédélique, ce n’est pas juste une technique intérieure. C’est un chemin de fer, une manière d’entrer en relation avec la vie sans les filtres habituels de la peur, de l’illusion de contrôle, ou du jugement. Ce que les substances ouvrent, quand elles sont utilisées avec respect et conscience, c’est une possibilité rare : celle de se rencontrer vraiment.

Chaque expérience m’a appris quelque chose de différent. Parfois, j’ai dû m’effondrer pour comprendre. D’autres fois, j’ai été porté par une forme de grâce. Mais toujours, c’est dans ce moment de relâchement profond, d’abandon de soi, que quelque chose de plus grand que moi a pu émerger. Une paix. Une clarté. Une évidence.

Ce lâcher-prise ne s’apprend pas en un seul voyage. Il se découvre, se redécouvre, à chaque pas. Il se cultive dans la manière dont on respire, dont on écoute, dont on laisse le réel être ce qu’il est, sans vouloir constamment le maîtriser.

À une époque où tout nous pousse à tenir, à performer, à prouver, apprendre à se détendre en profondeur est un acte de résistance. Un acte spirituel, au sens le plus simple : se reconnecter à quelque chose de vrai, de vivant en soi.

Il y aurait encore beaucoup à dire. Les traditions anciennes, les neurosciences modernes, les récits de milliers de voyageurs de la conscience… Mais au fond, chacun doit faire sa propre traversée. Et si cet article peut accompagner ne serait-ce qu’un pas de ce chemin, alors il aura trouvé sa place. Sur cette route de la Mort Renaissance, j’ai aussi fait un Guide audio de 12 heures qui contient des paroles qui guident, soutiennent et encouragent le lâcher prise dans l’expérience du Trip.

Je vous souhaite, du fond du cœur, d’approcher cette notion de lâcher-prise avec un regard neuf. Que ce soit dans une expérience psychédélique ou simplement dans un moment de silence, dans la nature, dans une respiration… Essayez d’en ressentir la substance… Pas seulement comme une idée, mais comme un geste intérieur, une manière d’être au monde. Un abandon à Dieu.

Si vous traversez un trip difficile un jour, rappelez-vous : le passage se trouve souvent là, juste après le moment où l’on cesse de résister. Et même si ce n’est pas sous substance, apprendre à lâcher un peu chaque jour, une peur, un jugement, une crispation, peut changer profondément votre rapport à vous-même et à votre vie.

Ce mécanisme de répétition de la souffrance, de contrôle, de protection… on le connaît tous. Mais le lâcher-prise est peut-être la clé qui défait la chaîne. Ce n’est pas forcément facile, pourtant quand on s’écoute c’est d’une simplicité évidente. Et ce que l’on trouve de l’autre côté est souvent d’une simplicité bouleversante : l’ultime source de la vie.

Nuit | Blogueur communautaire chez Chemical Collective | youtube.com/c/nuit

Nuit est l’un des blogueurs de notre communauté ici chez Chemical Collective. Si vous souhaitez rejoindre notre équipe de blogueurs et être payé pour écrire sur des sujets qui vous passionnent, veuillez contacter Sam par e-mail à samwoolfe@gmail.com

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