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La guérison en trip peut être douloureuse ?

nuit

By Nuit

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in this article
  • Qu’est-ce que la douleur ?
  • Mon expérience avec la douleure en trip psychedelique
  • La douleur sous forme de souffrance psychologique
  • Une expérience douloureuse est un Bad Trip ?
  • Les différentes molécules utilisées
  • Une guérison pas facile, mais possible
nuit

By Nuit

Disclaimer: The views and opinions expressed in this article are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Chemical Collective or any associated parties.

De nos jours, les psychédéliques sont de plus en plus vantés comme des substances ayant une capacité de guérison. On parle des bienfaits des psychédéliques pour la dépression, l’anxiété, les traumatismes, et au final, on a beaucoup plus d’informations externes que d’informations vraiment internes d’individus ayant vécu ce genre d’expérience.

Aujourd’hui, dans cet article, on va voir que la guérison sous psychédélique, qui peut avoir l’air très édulcorée de l’extérieur, peut parfois être très douloureuse et loin d’être un processus facile à vivre. Je vais aussi vous partager quelques anecdotes personnelles que j’ai vécues, car parmi les très nombreux trips que j’ai eus dans ma vie, il y en avait certains qui étaient très légers et très doux, autant que certains qui étaient vraiment très douloureux. Et au final, les trips les plus douloureux, les plus difficiles, sont ceux qui nous rapprochent le plus de l’instant présent, car au final, la douleur, la souffrance, est une sorte de signal qui nous ramène à ici, maintenant. On a du mal à juste être là dans son esprit, en train d’être dans la lune, dans nos pensées, quand on a un stimulus désagréable, douloureux, dans l’instant. C’est ce qu’on va explorer au fur et à mesure de cet article.

Qu’est-ce que la douleur ?

Alors, avant de commencer, on a besoin de définir ce qu’est la souffrance, ce qu’est la douleur. Et au final, plutôt que de s’attacher à une définition qui serait juste une série de mots, je pense qu’on peut considérer que la souffrance est un grand professeur. Car dans la vie, on a deux professeurs : on apprend soit grâce à la souffrance, soit grâce à la sagesse. Il n’y a pas forcément d’autre manière d’évoluer et de se transformer. Alors, je vous invite à voir la douleur comme une opportunité de transformation, comme quelque chose qui va vous mettre dans une zone d’inconfort dans laquelle vous allez être obligé de vous transformer, obligé d’évoluer. Et on sait très bien que quand on est dans sa zone de confort, il faut en sortir pour pouvoir évoluer. La douleur, c’est clairement quelque chose qui nous sort de notre zone de confort. Qui y a-t-il de plus inconfortable que la douleur ?

J’aborderai enfin les différences  que peuvent nous donner les différentes familles de molécules aussi à l’extérieur du cercle psychédélique, car souvent, quand on utilise le terme psychédélique, on en parle dans le sens large du terme. On parlera aussi des dissociatifs comme la kétamine et des empathogènes comme la MDMA. L’idée serait de donner les subtilités de comment la guérison, la douleur, la souffrance sont vécues de différentes manières en fonction des substances utilisées.

Quand on parle de douleur, on a deux définitions. La première, c’est une sensation physique pénible. Et la deuxième, c’est un sentiment ou une émotion pénible résultant d’un manque, d’une peine ou d’un événement malheureux. Et c’est synonyme de souffrance.

 Au final, les deux définitions peuvent être parfaitement utilisées dans le cas présent. Car en trip psychédélique, on peut aussi se retrouver à vivre des douleurs physiques extrêmement aiguës, comme des douleurs psychologiques qui sont aussi très très fortes.

Durant une expérience psychédélique, toutes les sensations et émotions sont décuplées. Et c’est ça, au final, qui peut déclencher ce processus de guérison. Parce qu’une sensation ou une émotion qui avant était légèrement inconfortable et qui pouvait rester dans le subconscient sans vraiment être conscientisée devient très très forte et passe dans le conscient.

Mon expérience avec la douleure en trip psychedelique

Je vais vous raconter une expérience qui m’a beaucoup apporté, c’est que dans ma vie, il m’arrivait parfois d’avoir des douleurs au ventre, qui, sur le moment, bien que rares, me mettaient vraiment dans un état de douleur que j’avais du mal à gérer. Mais je ne m’y étais jamais attaché plus que ça. Quand j’avais ce genre de sensations avant, j’essayais de les fuir, j’essayais de, comme on le conseille dans ce genre de situation  “ de penser à autre chose ” , j’essayais de me distraire, et je n’ai jamais vraiment fait face à la source de ce problème.

Plus tard, lors d’expériences psychédéliques, il m’est arrivé, dans un trip en particulier, d’avoir cette même douleur au ventre, mais avec l’intensité qui était fortement intensifiée. La douleur était complètement intolérable, et je ne pouvais pas la fuir avec mes mécanismes habituels de distraction ou de penser à autre chose.

Donc, j’étais obligé d’essayer de comprendre cette douleur, de la ressentir pleinement. C’était un état extrêmement inconfortable et douloureux. Au fur et à mesure, j’ai pu comprendre, d’une certaine manière, que le stress et l’anxiété de la vie de tous les jours s’étaient accumulés dans mon ventre, car je n’étais pas conscient de mon corps.

Au final, le stress psychologique se traduit sur le corps par des contractions musculaires, de l’irritation, de l’inflammation, etc. Comme on dit, un esprit sain dans un corps sain. Et quand notre corps nous envoie un signal, c’est peut-être aussi un signal pour que l’esprit puisse aussi se guérir.

Depuis cette expérience, j’ai appris à être à l’écoute de mon corps et à ressentir toutes les sensations que j’ai sans essayer de les fuir. Depuis ce moment-là, je n’ai jamais vraiment souffert de ces douleurs de ventre qui pouvaient venir, car j’étais à l’écoute de ces douleurs immédiatement, et je pouvais, par ma conscience, comprendre mon corps, être à l’écoute et au final pouvoir le détendre, pouvoir le ressentir, pouvoir comprendre aussi ce qui pouvait me faire du mal, que ce soit dans l’alimentation, dans la consommation de substances psychotropes ( la consommation de cigarette, alcool et café qui nous semble banal peut déclencher de vive douleurs ) ou dans les situations ou les états émotionnels, et pouvoir au final m’adapter. Le corps communique avec nous et il communique aussi bien à travers le plaisir qu’à travers la douleur.

De nos jours, les humains ne sont vraiment pas dans leur corps physique. On est très souvent dans notre tête, en train de penser à ce qui s’est passé hier, à ce qui se passera demain, et on ne ressent plus les subtiles sensations que l’on peut percevoir dans son corps. C’est pour ça aussi que quand on débute la méditation, on trouve cela très inconfortable, parce qu’on augmente notre sensibilité avec la méditation ou avec les psychédéliques, et du coup le seuil minimal de sensations pouvant être catégorisées comme confortables ou inconfortables est beaucoup plus bas, et au final c’est quelque chose qui s’accumule : les sensations inconfortables, si elles ne sont pas gérées, peuvent sur le long terme réellement s’accumuler.

La douleur sous forme de souffrance psychologique

Au niveau de la souffrance psychologique, on sait que les psychédéliques sont très réputées pour pouvoir faire face à ces traumatismes, mais il faut savoir que le processus n’a rien à voir avec celui de prendre le traumatisme et de l’effacer. On doit justement pouvoir le libérer. Le matériel psychologique traumatique a besoin d’être consumé, et pour pouvoir être consumé, il a besoin d’être ressenti totalement. 

Une phrase que je dis souvent, c’est qu’au final, la guérison ça fait mal et ça peut faire plus mal que justement une souffrance qui est en arrière, latente. Parce que justement la souffrance doit être ressentie à son point culminant, et le fait que la souffrance soit ressentie à son point culminant nous permet de complètement s’en libérer, comme si elle avait exprimé tout ce qu’elle avait à dire, elle se sent entendue.

Il est donc complètement possible de se libérer de ces traumatismes, mais ce n’est pas comme si on les effaçait. On n’est pas là en train de les faire disparaître, on est plus en train de les faire cicatriser. Et la cicatrisation des traumatismes peut être douloureuse.

Dans le livre Au centre du cyclone, John C. Lilly raconte qu’une fois,alors qu’il coupait un bout de bois avec une hache,un faux mouvement á fait que la hache s’était plantée dans son pied. Sur le moment, il n’a même pas ressenti la douleur. Il avait eu une énorme blessure qui a eu besoin d’être recousue, cicatrisée, mais sur le moment, avec l’émotion, la peur, il n’a pas ressenti la douleur. C’est bien de longues années après, très longtemps après, que justement, pendant un trip, une expérience de connexion avec son corps, il a dû ressentir cette douleur extrêmement vive et la comprendre. Cela veut dire que la blessure en elle-même n’a pas été douloureuse, mais la guérison de la blessure était, elle, extrêmement douloureuse, car il faut entièrement ressentir la douleur.

Il faut comprendre que le fonctionnement des psychédéliques est de vous faire revivre l’événement douloureux ou traumatique pour pouvoir s’en libérer. Et il peut être parfois vraiment très difficile de revivre les émotions que l’on avait refoulées lors d’une expérience traumatisante, que ce soit un viol  la perte d’un proche, une agression physique, ou une déception amoureuse.

 Je pense vraiment qu’il ne faut pas voir la chose d’une manière « tout est beau, tout est joli » et qu’avant d’entrer en psychédélique, plutôt que de s’armer d’espoir en pensant que la souffrance va disparaître toute seule sans qu’on la remarque, il faut plutôt s’armer de courage, car l’expérience va vous mettre en face de vos traumatismes. Et justement, à ce moment-là, ce qui est nécessaire, ce n’est pas l’espoir que ça parte tout seul, sinon on reste dans une sorte d’hypocrisie comme si l’on essaie de rester inconscient de cette chose jusqu’à ce qu’elle parte, on a envie de n’en être conscient que quand elle n’est plus là. Mais non, le matériel inconscient doit complètement être ramené au conscient pour pouvoir être libéré.

Une expérience douloureuse est un Bad Trip ?

Au final, plutôt que d’utiliser le terme « Bad Trip », on préfère voir ça comme un trip qui nous met au défi, parce que justement, on nous donne encore plus d’opportunités de nous transformer. 

Il y a certaines molécules qui sont plus douces que d’autres, et il y a certaines molécules qui vont vous mettre en face du traumatisme et nous obliger à y faire face. D’autres molécules plus douces vont peut-être vous mettre en face du traumatisme et nous donner l’opportunité de le guérir sans nous y obliger. 

Certaines molécules vont être plus adaptées pour entrer vraiment en profondeur dans des traumatismes qui ont été très refoulés, comme le LSD, et d’autres molécules psychédéliques, comme le 2C-B, aident plus à se libérer de la résistance : quand il y a vraiment une résistance, quand on veut vraiment bloquer une sensation, que ce soit physique ou psychologique. Le 2C-B peut être plus adapté,quand on parle de résistance, ça peut être dû à une douleur psychologique ou émotionnelle.. Frederike Fischer Meckel en parle dans son livre ” Thérapie avec substance : La psychothérapie psycholytique au XXIe siècle”, expliquant que l’usage des différentes molécules en fonction du traumatisme et du mécanisme de défense psychologique qu’il entraîne. 

Les différentes molécules utilisées

On va maintenant parler des différentes familles de substances utilisées en thérapie psychédélique. Au-delà des psychédéliques classiques, il y a aussi les empathogènes et les dissociatifs.

Les empathogènes, comme la MDMA, sont particulièrement utiles pour affronter les traumatismes. Ils agissent notamment par l’inhibition de l’amygdale, ce qui réduit fortement la peur et le rejet. Cela permet d’accepter certains souvenirs intolérables sous un psychédélique classique qui, lui, amplifierait les sensations. Certains souvenirs sont tellement douloureux, et nous repoussent tant que ce rejet nous empêche de l’accepter ce qui est nécessaire dans le processus de libération . Les empathogènes apportent une chaleur corporelle, une augmentation de l’empathie, notamment envers soi-même, facilitant l’acceptation et la guérison. Ils n’effacent pas la souffrance, mais adoucissent le processus, rendant la libération qui semblait auparavant trop douloureuse possible. La souffrance doit être exprimée et libérée, même si cela peut être douloureux, pour passer d’une douleur intolérable à un sentiment de légèreté et de paix.

Concernant les dissociatifs, comme la kétamine, le processus de guérison est similaire, mais la sensation est différente : un dissociatif provoque un détachement émotionnel fort, comme si on observait de l’extérieur. Cela peut être très adapté aux personnes avec des traumatismes très lourds, trop difficiles à affronter de façon intime. Ce détachement permet de ressentir le traumatisme avec recul, en se disant : « Je suis un être humain qui a vécu ça, ce n’est pas ce que je suis profondément, ça peut cicatriser. » Les dissociatifs sont donc précieux pour ceux qui ont besoin de ce recul émotionnel pour avancer.

En plus, certaines combinaisons moléculaires sont utilisées pour optimiser la guérison. Par exemple, Frederike Fischer Meckel parle souvent du « Candy Flip » (MDMA + LSD) ou du « Nexus Flip » (MDMA + 2C-B). Ces mélanges combinent la profondeur du psychédélique avec la chaleur et l’empathie de l’empathogène, aidant à affronter des traumatismes très durs avec un soutien émotionnel plus fort et moins de peur.

Enfin, je pense que l’utilisation combinée des substances psychédéliques, empathogènes et dissociatives pour la guérison est un champ encore largement à explorer. Chaque personne est différente et chaque traumatisme est unique (deuil, agression, etc.), et appliquer un même protocole universel est archaïque. L’approche doit évoluer vers des traitements personnalisés adaptés à la nature et à l’intensité des traumatismes.

Une guérison pas facile, mais possible

Au final, on peut dire que les psychédéliques, ainsi que les autres substances évoquées, ont un réel potentiel pour la guérison. Leur efficacité est incroyable. On entend souvent dire qu’un trip psychédélique peut valoir plus que des années de psychothérapie sans substances. La guérison sous psychédélique est en réalité un processus psychothérapeutique, une approche différente.

Pour illustrer, c’est un peu comme si la psychothérapie classique utilisait un couteau à beurre pour couper un arbre, alors qu’on pourrait utiliser une hache. La hache est évidemment plus dangereuse, plus risquée, plus complexe à manier, et demande plus d’expérience. Mais elle est parfaitement adaptée pour couper du bois. Voilà.

Concernant la douleur durant un trip, il faut savoir que cette souffrance fait partie intégrante du voyage psychédélique, et il ne faut pas en avoir peur. Les psychédéliques ne sont pas là uniquement pour chercher du plaisir ou de l’amusement, même si un usage récréatif existe. Ces substances nous poussent souvent vers les parts cachées de nous-mêmes, vers des visions du monde radicalement différentes. Il faut donc être prêt à vivre une expérience parfois difficile, voire douloureuse, et surtout créer l’espace pour s’y préparer.

Des pratiques comme la méditation, le yoga ou la respiration, sont d’excellents outils pour mieux faire face à ces moments. Elles aident à accepter la souffrance, à accueillir la douleur et à la laisser passer dans ce processus de libération indispensable à la guérison.

Chers voyageurs de l’esprit, je vous souhaite de vivre de très beaux trips dans le monde du psychonautisme. Sachez que la douleur est une part essentielle du chemin, qui fait partie intégrante du processus de guérison et de libération. Vous êtes des guerriers. Si vous vous retrouvez face à une expérience difficile, soyez prêts à l’affronter avec courage, les valeureux sont toujours récompensés.

Nuit | Blogueur communautaire chez Chemical Collective | youtube.com/c/nuit

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