
Le LSD est une substance qui peut être très forte et difficile à utiliser, c’est pourquoi de nombreux psychonautes et thérapeutes l’utilisent souvent en conjonction avec une prise de MDMA, ce qui rend l’expérience moins dure et déroutante.
La combinaison de ces deux substances présente un effet synergique très intéressant.
La douceur de la MDMA est réduite et la netteté du LSD est réduite.
En revanche, la durée de la procédure générale est allongée, ce qui est pratique car la durée de la MDMA est assez courte.
L’usage qui me semble le plus intéressant est quand le LSD est pris avant la MDMA
Un des effets du CandyFlip dans cet ordre est que l’on a l’impression d’être sobre et celà peut surprendre, la netteté et la précision de pensée sont conservées, ce qui n’est pas le cas lorsque le LSD est pris tout seul, c’est une sensation étrange, d’avoir un esprit particulièrement clair et simple à manier quand on peut aller se balader dans toutes ses portes de la conscience et de la mémoire qui n’était pas accessible avant .
Le LSD est mis au premier plan et la MDMA devient moins émotionnelle et permet d’adoucir l’effet de l’acide, l’ouverture du cœur dans les états profonds qu’induit le LSD, le processus en devient plus mémorable, authentique, touchant et marquant. Il est plus facile de naviguer dans l’expérience psychédélique qui est moins difficile, et la gamme émotionnelle du LSD devient beaucoup plus vaste grâce à la MDMA, l’intégration après-coup n’en est que plus facile. Le dosage utilisé dans ce genre d’expérience peut commencer de 50ug à des doses beaucoup plus élevées de LSD suivi d’une dose classique de 60 à 120 mg de MDMA.
Le timing qui me semble le plus intéressant semble être celui où la MDMA est prise quand le LSD est sur le plateau ( entre 3h30 et 4h30 après le LSD ), cette méthode peut-être assez complexe, car prendre la MDMA à ce moment précis vu que le LSD est encore bien actif, il faut avoir une manière de se rappeler le timing de consommation de la seconde substance.
Il y a un moment où les 2 molécules se retrouvent, et dans cet intersection l’individu qui expérimente doit être allongé calmement et rester de préférence immobile avec une musique adaptée et se laisser complètement lâcher prise car on peut se retrouver dans une expérience intense et surprenante à cause de ce timing particulier, l’idée est de se laisser couler pendant la période de montée de la MDMA qui crée une transition surprenante à l’expérience.
L’idée de ce mélange est que le LSD qui est un psychédélique qui a une gamme complète d’effet, nous permet d’apporter une profondeur et une ampleur proportionnelle à la dose que l’on à consommer. Ensuite, au moment où les effets se stabilise après qu’on est dépassé une montée qui peut nous avoir bousculée en faisant remonter à la surface souvenir traumatisme et réalisations, c’est le moment où l’on prend la MDMA, la montée est un peu déroutante, une sensation d’explosion interne de sensation nous entoure et on se retrouve dans un état où la peur est complètement inhibée et l’on peut plonger sans soucis dans les profondeur de notre conscience, et de là avoir des connections neuronales inattendues et la création de ces nouveaux chemins neuronaux peut nous faire arriver à d’incroyable épiphanies et révélations ou nous donner le courage et la force de plonger dans des noeuds traumatiques de notre esprit.
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I’d love to try both of these combinations
I love this, extremely detailled and the choice if words is perfect. Depicting exactly what it feels like, thank you.