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Les nombreuses variantes de microdosage avec différentes familles de psychédéliques

nuit

By Nuit

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in this article
  • Comment fonctionne le microdosage ?
  • Quelles substances peuvent être microdosées ?
  • Mon expérience avec le microdosing
  • Le microdosing est-il révolutionnaire ?
nuit

By Nuit

Disclaimer: The views and opinions expressed in this article are those of the authors and do not necessarily reflect the official policy or position of the Chemical Collective or any associated parties.

Le microdosage ( ou microdosing ) des psychédéliques a beaucoup fait parler ces dix dernières années. On entend souvent des infos un peu dispersées, comme le fait que des chercheurs de la Silicon Valley utiliseraient ces substances à très faibles doses pour booster leurs capacités au quotidien.

Dans cet article, on va explorer le microdosage à travers plusieurs angles spécifiques. On va d’abord regarder quelles molécules sont utilisées dans ce cadre-là, et comment elles sont choisies. Ensuite, on s’intéressera aux différents protocoles et méthodes appliqués par ceux qui pratiquent le microdosing, tout en essayant d’élargir notre vision et notre compréhension de cette pratique.

Je partagerai ensuite ma propre expérience du microdosing, ainsi que ce que j’ai pu en apprendre au fil du temps : les subtilités, les effets, mais aussi les risques potentiels. Mon analyse se basera sur une pratique régulière et personnelle du microdosing, que j’ai expérimentée à de nombreuses reprises au cours des dix dernières années, avec un large éventail de molécules.

Enfin, on se posera les questions de fond : Est-ce que le microdosing est juste une hype moderne, ou est-ce qu’il y a de vrais bienfaits ? Est-ce que ces bienfaits valent plus qu’un trip classique ? Ou bien est-ce que le microdosing ne sert pas, au fond, à détourner l’attention de l’importance des expériences psychédéliques profondes, qui pourraient être la véritable clé du travail intérieur ?

Comment fonctionne le microdosage ?

Le concept du microdosage repose sur l’ingestion de très faibles doses de substances, souvent psychédéliques, généralement autour de 5 à 10 % d’une dose standard utilisée lors d’un trip complet. L’objectif est d’accéder à certains bienfaits potentiels des psychédéliques, comme une augmentation de la créativité, une réduction de l’anxiété, des effets antidépresseurs ou encore une stimulation de la neurogenèse, tout en minimisant les risques associés à une expérience psychédélique intense. L’idée est donc d’éviter les descentes difficiles, les bad trips, ou d’autres effets indésirables à long terme. 

Le protocole classique de microdosing implique de consommer ces petites doses plusieurs fois par semaine, sur plusieurs semaines, dans le but d’installer des effets qui ne se limitent pas à la seule période d’action de la molécule dans le système nerveux. En théorie, ces effets pourraient même se prolonger au-delà de la période de microdosing.

Même s’il s’agit bien de la consommation de substances psychédéliques, le microdosing s’éloigne beaucoup du modèle traditionnel du trip, qui implique une dose complète, une montée, un plateau, une descente, et une phase d’intégration. On est ici face à une approche qui semble plus douce, plus fonctionnelle, voire plus accessible pour le grand public, mais on peut aussi se demander si ce n’est pas simplement une façon d’éviter le vrai plongeon dans la profondeur de ce que les psychédéliques peuvent véritablement offrir.

Maintenant qu’on a bien défini ce qu’est le microdosing et son fonctionnement, il faut aussi savoir qu’il peut se pratiquer de façons très différentes. Même si les psychédéliques restent les substances les plus couramment utilisées, d’autres types de molécules peuvent aussi être envisagés dans une approche de microdosing. Dans cette partie, on va donc explorer à la fois les psychédéliques classiques, mais aussi des molécules moins connues, en élargissant un peu le spectre habituel. On abordera aussi les différents protocoles existants, pour voir comment ces substances peuvent être prises dans le temps, avec quelles intentions et dans quelles conditions.

Quelles substances peuvent être microdosées ?

Quand on parle de microdosage, on fait très souvent référence aux psychédéliques. Ce sont des molécules qui ont la particularité de ne pas créer de tolérance sur le long terme, qui ne sont pas addictives, et dont les effets peuvent être ressentis même à très faibles doses.

Les substances les plus connues pour le microdosing sont le LSD et les champignons. Le protocole le plus répandu est celui de James Fadiman : elle consiste à prendre entre 5 et 20 microgrammes un jour, puis à ne rien prendre pendant deux jours, avant de reprendre la même dose le troisième jour, et ainsi de suite pendant plusieurs semaines. Cette approche vise à éviter le développement de tolérance tout en laissant au corps et à l’esprit le temps d’intégrer les effets.

Une méthode similaire existe pour les champignons psilocybine, avec des dosages généralement situés entre 50 et 200 mg de champignons secs. Il existe aussi un autre protocole, celui de Paul Stamets. Contrairement à la méthode de Fadiman, celui-ci recommande de microdoser pendant 4 à 5 jours d’affilée, suivis de 2 à 3 jours de pause. Il conseille également de combiner la psilocybine avec du lion’s mane (crinière de lion), un autre champignon non psychédélique, pour renforcer les effets neurogènes, c’est-à-dire favoriser la création de nouveaux circuits neuronaux.

On parle essentiellement de LSD et de psilocybine pour le microdosing, mais qu’en est-il de la mescaline ? Qui vient du peyotl ou du San Pedro ,ces cactus utilisés depuis des millénaires. La mescaline a une durée d’action bien plus longue que le LSD, et même une micro-dose peut vous maintenir éveillé vraiment longtemps. J’y ferai d’ailleurs référence avec mon expérience personnelle.

Au-delà des “classiques”, Alexander Shulgin a synthétisé plus d’une centaine de psychédéliques dans son petit labo de 12 m² : 2C-B, 2C-B-FLY, 2C-P, 2C-E, Ayahuasca, 5-MeO-DMT, Salvia divinorum, DMT… et la liste ne fait que commencer. Sur internet, on trouve des témoignages de personnes sur quasiment toutes ces molécules en microdose ; j’ai aussi expérimenté moi-même avec un grand nombre de composés. J’en reparlerai plus en détail  pour partager ce que j’ai observé et ressenti.

En dehors de la famille des psychédéliques, le microdosing reste rare : stimulants, opiacés ou benzodiazépines créent tolérance et addiction, et les empathogènes comme la MDMA nécessite une dose seuil pour être efficace, sans compter la cardiotoxicité et la neurotoxicité potentielles. Pourtant, les dissociatifs méritent qu’on s’y intéresse : un nouveau médicament utilisé aux Etats-Unis pour la dépression, Auvelity, est en fait un microdosing de dextrométhorphane (DXM). Sur Reddit, on blague souvent que le DXM en microdose arrête la toux… Je vous parlerai de mon propre test de microdosing de DXM : bien que le risque addictif existe avec les dissociatifs (surtout mentalement), la modulation des récepteurs NMDA est fascinante. La kétamine, déjà utilisée en faibles doses pour ses effets antidépresseurs, se prête aussi au microdosing, et j’aborderai ces pistes dans les sections suivantes.

Mon expérience avec le microdosing

Au fil des dix dernières années, j’ai expérimenté le microdosing avec un grand nombre de molécules. Il y a eu des périodes où je restais longtemps avec la même substance, d’autres où je testais différentes molécules, et aussi des moments où le microdosing était plus ponctuel, sans suivre un protocole strict ou répétitif.

Ce que j’ai compris à travers toutes ces expériences, c’est que chaque molécule a sa propre “personnalité”, et s’adapte mieux à certains contextes ou à certaines intentions. Par exemple, le LSD, en microdose, a une action très longue. Cette durée peut rendre l’expérience un peu lourde ou trop intense, surtout si elle est répétée plusieurs fois par semaine, sur le long terme, à des dosages classiques.

Mais en expérimentant, j’ai découvert que des dosages bien plus faibles que ceux habituellement conseillés, entre 1 et 3 microgrammes, me conviennent beaucoup mieux. À ce niveau, je percevais un changement subtil, une sensation différente, sans pour autant être submergé. Étant hypersensible, les doses autour de 20 microgrammes, que certains considèrent encore comme du microdosing, s’approchent pour moi d’un mini-trip. Et souvent, je me retrouvais dans cet entre-deux un peu inconfortable, à me dire : “j’aurais peut-être dû prendre le double et vivre un vrai trip”, plutôt que d’être coincé à mi-chemin.

Concernant les champignons, j’ai suivi pendant une longue période le protocole de Paul Stamets, j’en ai même fait une vidéo. J’ai beaucoup aimé cette méthode : microdoser plusieurs jours d’affilée avec une molécule dont les effets ne durent pas aussi longtemps que ceux du LSD m’a permis de vivre des moments profonds et riches, notamment pour la méditation ou l’écriture. Puis, les deux ou trois jours de pause suivants apportent une sensation de rééquilibrage, avant de replonger dans l’expérience.

Enfin, l’ajout du lion’s mane, comme le recommande Stamets, m’a semblé particulièrement pertinent. Ce champignon pourrait vraiment amplifier les effets de neurogenèse et enrichir le travail intérieur qui accompagne le microdosing.

En plus d’amplifier significativement la concentration, ce qui est particulièrement intéressant pendant une période de microdosing, où l’on cherche justement à voir les choses avec plus de clarté, ces effets subtils ouvrent un espace propice à l’introspection, à la créativité et à une meilleure présence dans l’instant.

J’ai souvent pratiqué le microdosage de mescaline en découpant de petits morceaux de Trichocereus pachanoi (San Pedro). Avec le San Pedro, on peut vraiment jouer sur les dosages : parfois j’arrachais une épine du cactus, je l’enfonce dans sa chair pour en prendre son « sang », puis je léchais délicatement l’épine. Quand on blesse le cactus, quand on le pique, quand on l’assèche et quand on le met à l’obscurité, il stresse et augmente naturellement son taux de mescaline, ce qui amplifie l’effet.

Il m’est aussi arrivé de prendre des doses plus élevées en taillant une bonne tranche de cactus, jusqu’à flirter avec un trip de basse intensité. Les effets durent très longtemps, souvent jusqu’à quatorze heures, et je prenais ma dose au réveil pour sentir monter l’énergie dès le matin. Je sortais alors me balader dans les parcs ou en forêt, connecté à la nature, car si je restais enfermé j’avais l’impression d’étouffer. Contrairement aux micro-doses de LSD ou de champignons qui peuvent me rendre hypersensible et parfois me submerger en extérieur, le cactus me procure une énergie très physique, un confort social inattendu et une aisance dans les situations qui pourraient être stressantes.

Le microdosage de cactus reste mon préféré, même si je l’utilise moins souvent que le LSD ou les champignons pour vivre un trip complet. C’est vraiment celui avec lequel je me sens le plus « en phase », c’est mon petit chouchou.

Par rapport aux autres molécules on retrouve des effets équivalents : le LSD a ses analogues (1P-LSD, ETH-LAD, AL-LAD) qui offrent des nuances subtiles, les tryptamines classiques (4-ACO-DMT, 4-HO-MET) se rapprochent du champignon, et la famille des 2C-X évoque celle de la mescaline avec surtout des différences de durée,par exemple le 2C-B agit en moyenne trois fois moins longtemps que la mescaline.

Plus rares en microdosing, la salvia, la DMT ou la 5-MeO-DMT méritent pourtant qu’on s’y intéresse.

 La 5-MeO-DMT est souvent vécue comme une substance de retraite chamanique, prise une ou deux fois à forte dose pour une expérience transformatrice, mais elle peut se maîtriser en petites quantités. J’ai souvent fumé 1 à 2 mg de 5-MeO-DMT en posture méditative, pour ressentir une dissolution de l’ego légère et continuer mon quotidien.

 La DMT, même moins puissante que la 5-MeO-DMT, reste intense et peut être troublante, alors quelques milligrammes en microdose offrent un aperçu fugace d’un trip complet. 

Enfin, fumer de la Salvia en feuilles séchées, plutôt qu’un extrait concentré, permet une expérience plus douce, proche de la tradition :  car mâcher la plante ressemblerais dans l’étalement des effets sur la durée au fait de fumer lentement un joint de feuilles ce qui procure des effets plus progressif et beaucoup moins chaotiques,on peut même  experimenter un léger effet érotique et une douceure agréable, chose qu’évidemment on ne peut pas vivre en fumant un extrait x160.

J’ai même testé le DXM en microdosing, c’est-à-dire que je finissais une bouteille de sirop comme indiqué sur la notice pour la toux sèche, donc environ 60 – 120 mg par jour, répartis en deux jusqu’à prises de 30 mg, sur une semaine. Et franchement, je sentais bien un effet antidépresseur. Le DXM, c’est une molécule avec laquelle j’ai beaucoup trippé plus jeune, c’est grâce à elle que j’ai découvert tout l’univers psychonautique. Encore aujourd’hui, de temps en temps, tous les quelques mois, je me dis que ça peut être intéressant de stimuler mes récepteurs NMDA, de vivre cet état un peu dissocié, un peu robotique, et surtout de voir le monde autrement, avec ce petit effet antidépresseur qui peut durer plusieurs semaines après la fin du microdosing.

Le microdosing est-il révolutionnaire ?

En me basant principalement sur ma propre expérience, et en étant conscient des retours, des témoignages que j’ai pu voir en ligne, ainsi que des informations que peuvent nous donner les études scientifiques, je pense d’abord que le microdosing doit être vu d’une manière beaucoup plus souple et ample. Il n’y a pas une seule méthode qui serait adaptée à tout le monde, comme votre arrière-grand-mère et le champion du monde de saut à la perche ne doivent probablement pas faire le même échauffement. Je pense qu’il faut vraiment adapter le microdosing à soi-même, en étant à l’écoute de son ressenti et en utilisant son intuition.

Il faut bien comprendre que ce qui est adapté à nous, on ne le trouvera qu’en essayant différentes molécules, à différents dosages, à différentes fréquences, dans différents settings, avec différents mindsets. Et je pense que ce n’est clairement pas assez mis en avant dans ce microdosing qui souvent est présenté dans un schéma qui s’adapte un peu trop à cette société consumériste qui veut des choses toutes faites, toutes prêtes, et un protocole pharmaceutique et une précision mathématique.

Malgré tout je pense que le microdosage peut avoir un réel intérêt, une manière de nous connecter à notre soi profond au jour le jour, et à faire tomber un petit peu cette barrière de dualité entre qui nous sommes dans la vie de tous les jours et les révélations qu’on a pendant un trip qui peuvent nous donner envie de changer complètement notre vie sans nous donner la motivation et la continuité pour le faire.

Je pense par contre toujours que l’intérêt réel des psychédéliques se situe vraiment dans les doses plus élevées. Car le mot « psychédélique » veut dire « qui révèle l’esprit ». Et pour réellement révéler l’esprit, c’est lorsque la dissolution de l’ego induite par les substances est totale. Et je pense que l’expérience de mort-renaissance ou mort de l’ego est le Graal de la quête intérieure. Et qu’on ne doit pas perdre le focus sur ce secret caché au fond.

Et même au niveau des données que l’on a de la recherche scientifique, il y a des bénéfices avec n’importe quelle dose de psychédéliques. Mais je pense que justement ces bénéfices, en plus d’être proportionnels d’une certaine manière à la dose, arrivent très fortement, il y a une forte corrélation avec le fait que c’était une expérience transcendantale. Plus l’expérience est transcendantale, plus l’action sur la neurogénèse est forte. Alors oui, le microdosing peut avoir des bienfaits, mais à mon avis les bienfaits d’un trip complet peuvent être bien plus intéressants. Mais attention, un trip complet demande plus d’investissement et comporte plus de risques.

J’ai fortement l’impression que le fait de mettre ce microdosing en avant peut sembler être une avancée pour le mouvement psychédélique. Mais au final, cela peut aussi être un frein. Un frein de telle sorte que les gens peuvent souvent se limiter à ça et souvent ne pas voir ce qu’il y a derrière. Il y a beaucoup de gens qui ont testé le microdosing sans vraiment avoir senti un réel changement dans leur vie et qui après n’osent pas aller plus loin. Car j’ai l’impression personnellement que pour pouvoir comprendre et manier le microdosing il faut déjà avoir une expérience à une doses plus proche d’un trip standard. Car sinon on se retrouve dans un état qui est tellement léger et subtil qu’on n’arrive pas à prendre le recul de savoir qu’on est dans un état où on est plus influençable et que du coup il faut faire attention avec ce à quoi on mélange notre énergie, car ça va nous impacter dans notre développement évolutif sur le long terme.

Durant le dernier siècle, l’usage des psychédéliques était parfois fait à la louche, avec des dosages souvent trop élevés mais surtout inadaptés à la situation, à l’individu, à la préparation ainsi qu’au set and setting. Et je pense que même si le microdosing peut être une partie de la réponse, il faut voir aussi la polarité opposée qui serait le macrodosing, le fait de prendre de vraiment grosses doses, chose que personnellement j’ai à peine effleurée, mais que certains grands pionniers du mouvement psychédélique moderne comme Kilindi Iyi, paix à son âme, mentionnent. Kilindi Iyi prenait des doses jusqu’à 50 grammes de champignons secs, ceci n’est évidemment pas une incitation à la consommation de doses démesurées, mais plutôt une manière de vous dire que les doses plus élevées renferment probablement des secrets qu’il serait impossible de voir à des dosages plus bas.

On peut donc dire que bien que le microdosing ait potentiellement des bienfaits et soit adapté à certaines situations, il n’est pas adapté dans le cas de l’exploration plus profonde et bien qu’il ne nous expose pas à l’intensité d’un trip psychédélique complet, l’usage répété de psychedelique même à faible dose pourrait potentiellement avoir des effets physiques néfastes.

 Il n’est pas tout le temps nécessaire de vivre des expériences à la limite de ce qu’on peut encaisser, mais partir chaque jours a la piscine pour ne tremper que les orteilles est-ce une solution efficace pour éviter la noyade ? Surtout qu’au final on revient toujours tant bien que mal au rivage, à bon entendeur.

Nuit | Blogueur communautaire chez Chemical Collective | youtube.com/c/nuit

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raiden
18 days ago

Excellent Read

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